Et Covid créa le confinement.
Après deux ou trois réglages, quelques tests de configuration, suivis d’une complète ré-installation, j’embarque mon matos informatique pour le transférer vers la maison. L’ambiance est bizarre. Un peu irréelle. Il est midi et les ouvriers du chantier d’en face s’offrent un pique-nique forcé, le regard attiré par cet abandon de poste qui leur est (pour l’instant) refusé.
Encore un déménagement professionnel. Le 3ème en un mois, mais (normalement) provisoire, celui-là. C’est ça aussi qui est bizarre. On sait pas combien de temps ça va durer ? Comment ça va fonctionner ? Est-ce qu’il y aura du travail pour plusieurs jours? Plusieurs semaines ?
La ré-installation se passe bien. La reconnexion à Internet, moins. Faut une nouvelle fois avoir recours aux compétences et à la serviabilité de notre fournisseur informatique pour rétablir le fil d’Ariane qui donne accès au vaste monde virtuel.
A part ça, les chats sont tout surpris de devoir partager leur chalet avec un locataire de jour. Ca leur fait de l’animation, un moment, mais pas au point de renoncer à leur habituelle sieste de l’aprèm’. Juste de la scinder en deux parties.
Utiliser Cadwork, Cubus et compagnie depuis Daraivay, c’est spécial, mais ça à l’air de plutôt bien fonctionner. Encore quelques petits réglages, et, dès demain à l’aube (rdv téléphonique avec Pierre fixé à 08H00) le taf reprend ses droits et la vie professionnelle, son cours.
Le semi-confinement, ou confinement non-strict et choisi, se passe bien. Mais il n’a que quelques heures au compteur. Qu’en sera-t-il dans plusieurs jours ?
Allez, ¡Vamos a dormir!