Périodiquement, entre saisons, quand mes bikes relégués au repos forcé par les premiers frimas commencent à prendre la poussière et que mes boards se morfondent encore dans la pénombre de mon atelier dans l'attente des vrais flocons fabriqués par dame-nature, le sujet des récepteurs GPS portables remonte des tréfonds de ma mémoire où l’avaient relégué l’ivresse des longues randos estivales. Objet « hi-tech » pratiquement devenu indispensable pour se diriger dans la « jungle » des grandes villes et des réseaux routiers surchargés, la véritable vocation du GPS reste pourtant, à mes yeux, son incroyable potentiel loin des voies de communications et des zones d’habitation bardées de panneaux indicateurs. Logiquement, après avoir « épuisé » la clientèle citadine, les fabricants se tournent maintenant vers ce marché de niche, pour finir d’occuper le terrain et tenter de rallier à leurs causes, les adeptes de plein air. Malheureusement, les recettes qui ont fait le succès des récepteurs routiers, ne semblent pas facilement transposables loin du bitume.