« Il est inutile de chercher le chemin du bonheur, car le bonheur c’est le chemin » . Voilà une célèbre et intéressante pensée que le (très) précoce retour de la neige à basse altitude nous a obligé à revisiter pour pouvoir continuer à pratiquer notre activité dominicale favorite, le bike. Alors certes, les Resti, Meid, Sachlisch et autres « pass » ou leurs homologues francophones les « cols de », Cou, Torrent, Ferret, Forcla, euh…. non, pas Forcla, sont des itinéraires dont le nom claque, dont l’énoncé impressionne et flatte l’ego, mais les chemins qui y mènent sont-ils réellement plus sympas à rouler que ceux de moyenne altitude ? Pas si sûr !
Randos démarrant après le premier réchauffement matinal (ce qui n’est pas pour me déplaire), à l’envergure plus modeste et privilégiant la rive « adret » de notre bonne vallée du Rhône, Acte II, après le printemps, voici l’automne. L’intérêt de ces itinéraires plus modestes, réside aussi dans leurs possibilités de faire la part belle aux single-tracks habituellement délaissés car trop exigeants pour les longs parcours à gros dénivelés positifs et/ou à points culminant élevés. Et en matière de sentiers sympas et encore méconnus, le coteau ensoleillé entre Sierre et Gampel est une véritable mine d’or.
Au rayon perso : à « petites » randos ludiques, nouveau « petit » jouet tout aussi ludique. Dix ans après mon premier « tous-sus’ », me voilà de retour sur un « hardtail ». Si la dénomination reste inchangée, l’engin n’a véritablement plus grand’chose à voir avec ses précurseurs du siècle passé. Géométrie « freeride », cadre acier et grosse fourche ont transformé les anciens « vélos de routes adaptés aux chemins » en jouets certes exigeants, mais extrêmement sympas à emmener sur des balades raisonnablement cassantes et d’une durée n’excédant pas une grosse demi-journée. Un retour aux sources qui m’a mis la banane et m’a donner l’impression de rajeunir d’une décennie.
Des épingles espiègles, une 'bugne' mutine et un single joueur : l'entrée en matière donne immédiatement le ton de la rando.
La traversée du bois de Finges, même si elle nécessite localement de rouler au radar, reste toujours sympa à VTT.
Les chemins de vigne de Loèche sont à l'image de son coteau : aride, abrupt et long comme un jour sans bike.
Le miroir du VTT! Tître d'une revue 'serveuse de soupe' supplémentaire ou superbe inspiration de photographe ? A vous de juger.
Pente exigeante, souches calcinées et végétation désséchée : un début d'ascension qui donne rapidement soif.
Même avec un 'hardtail' il faut pédaler à la montée ? Pffff, toutes les bonnes choses se perdent, ma bonne dame.
Sorte de mini-Echelon, 'notre' Onyx suisse ! Attention à ce que vous racontez dans vos téléphones portables, Evelyne, Samuel ou Pascal pourraient se facher tout rouge....
Sommets enneigés, antennes paraboliques et bikes à l'unisson de la couleur du jour, blanc, blanc et encore blanc.
Chemin de croix pour une ascension plus difficile que ne pourrait le laisser penser cette image.
En quittant la combe à la forêt calcinée, notre chemin du jour retrouve un peu de clémence et d'ombre.
Forestière et exigeante, voilà deux qualificatifs que la traversée Thel-Guttet porte à merveille.
Silvibike ou forespad, qu'importe le néologisme, cet itinéraire forestier est 'juste' somptueux.
Clocher du village de Guttet et arrêt casse-dalle, perspective visuelle d'abord, stomacale ensuite.
Encore faut-il retrouver le chemin du seul hotel-restaurant du lieu, dont le patron ne sert que les gens qu'il connaît ou qui lui paraissent sympas.
Erschmatt : un début de descente dans la douce chaleur des dalles d'ardoises réchauffées par le soleil automnal.
Ca frétille, ça sautille, ça tortille, mais qu'est-ce que c'est vivant et sympa un 'hardtail' joueur.
Alors que les uns dévalent, les autres apprécient. Vues les somptueuses couleurs de dame-nature, on peut difficilement donner tord aux contemplateurs.
Escapade rocheuse pour biker intrépide.
Entre ciel et ardoises, il reste heureusement un peu de place pour ce génial single.
Tracé virevoltant, herbes séchées et douceur de vivre. Ah, si seulement ce satané bike pouvait arrêter de me secouer.
Avec ou sans suspat', voilà un sentier qu'on ne peut avaler qu'à la vitesse grand V.
Pour Agarn, c'est tout droit .... et c'est vraiment le cas de le dire.
Un zeste de concentration supplémentaire allié à un soupçaon de retenue en plus, et l'utilité de la suspat' arrière est oubliée....
.... quoique certains tronçaons bien velus demandent quand même un pilotage assez actif pour être avalés sans casse.
Le coteau de Bratsch, ou quand la nature hésite encore entre verts et fauves.
Rock'nd Shake, c'est la nouvelle dance à la mode pour les adeptes de hardtails.
Même le photographe en perd son sens de l'orientation...
A défaut de savoir raison garder, certains comptent les arbres éventuels auquels se raccrocher en cas d'excès d'optimisme.
Merci Monsieur Hope. Au moins du côté du freinage il y a ce qu'il faut.
Cove Addict ? Pas encore gagné, mais en tout cas en bonne voie...
Si certains ralentissent à peine au orange .....
... d'autres passent carrément au rouge.
Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout le camp. Allez savoir avec un assemblage aussi hétéroclite...
Si les berges valaisannes du Rhône sont généralement bien adaptées à la pratique du vélo, le tronçaon entre Gampel et la Souste, s'est lui spécialisé dans l'option VTT.... Pour notre plus grand plaisir.