St-Joseph, priez pour nous. Ou pas.
Dans les commerces vaudois, normalement, le 19 mars est coché comme journée « bonus ». La « St-Cocu », fériée dans les cantons catholiques, déverse, année après année, son flot d’acheteurs et d’acheteuses compulsifs de l’autre côté d’une des nombreuses frontières religieuses helvétiques.
Mais nous sommes en 2020, et, confinement oblige, il n’y a ni acheteurs sur les routes, ni vendeurs pour les attendre dans les échoppes. Le calme plat et le tiroir-caisse désespérément vide. Chez Digitec Galaxus, en revanche, on se frotte les mains. Enfin, celles qui sont habituellement à leur disposition. Parce que face à la forte augmentation des achats en ligne, notre « Amazon » à nous tente d’engager du personnel à tours de bras. Evidemment, à l’image de l’OFSP, tout le monde se lave les mains de savoir si c’est bon pour leur santé.
Mes dernières vacances, celles de Noël prolongées, s’étaient déjà passées avec le cul entre deux chaises. Ou deux places de travail. Bercées par un sentiment d’incertitude, plutôt positif, à ce moment-là, puisque j’avais le choix entre deux options professionnelles, différentes, mais presque aussi intéressantes l’une que l’autre. Mon « St-Joseph Break » me laisse un peu le même arrière-goût mitigé, en moins positif toutefois. Ce confinement, choisi pour l’instant, fait écho à mon petit côté casanier, mais comment cette pandémie va-t-elle évoluer et dans quel état sera l’économie, une fois notre quota de décédés atteint ? Qui vivra, verra ! Un dicton qui trouve désormais sa véritable signification, en cette période compliquée et pleine d’incertitudes.
En attendant, après l’incontournable sieste de début d’aprèm avec mes poulettes, je décide de refondre la « Homepage » d’AlpAvistA. Cela se révèle plus simple et plus rapide que je ne l’avais imaginé. Comme les virus, mes idées germent rapidement, le code virevolte sur mon clavier et la nouvelle porte d’entrée de mon site est en ligne avant même qu’elle n’ait été ni véritablement calibrée, ni complètement validée. Peu importe, comme souvent, ma spontanéité sera peut-être une qualité. De toute façon, il restera sûrement quelques jours pour la faire évoluer, la peaufiner et l’épurer.
En tout cas, comme ses billets quotidiens au sujet du confinement, elle restera l’œuvre (positive) et le témoin de ce satané Corona.