Ce capricieux hiver 2014 s’étant finalement décidé à lancer une première « vraie » incursion jusque dans nos régions, nous avons rechaussé nos skis pour enfin (espérons-le) entamer une nouvelle saison de peaux. Après quelques piètres tentatives «d’aération » aussi peu abouties que ravageuses pour les carres et les semelles de nos malheureux Mov’, nous nous sommes donc ré élancés sur les sinueux et forestiers chemins menant au Mont-Noble.
Itinéraire appréciable aussi bien pour sa sécurité que pour son domaine skiable bien entretenu, c’est la destination idéale en cas de manque de neige et/ou de danger d’avalanche persistant. Exactement les deux caractéristiques de cet hiver paradoxal que nous vivons. Et à voir l’incroyable densité de randonneurs croisés sur le parcours, nous ne sommes visiblement pas les seuls à penser ça. Mais, qu’importe de devoir partager sa trace quand la neige fraîche est au rendez-vous, le soleil radieux et les températures enfin de saison.
Les randonneurs n'étant plus vraiment les bienvenus au départ des pistes de Nax, la préparation se passe désormais dans la froidure du parking de Prarion, au-dessus de Vernamiège.
Mise en route tranquille pour la première véritable course d'une saison pas ordinaire.
Même l'atmosphère glaciale de la forêt du Grand Essert n'arrive pas à doucher notre bonheur de retrouver les skis.
Comme une lueur d'espoir à l'horizon : la fin d'un hiver sec et terne ?
Non, c'est juste notre rendez-vous avec les premiers rayons d'un soleil forcément bienvenu à la sortie d'un versant aussi ombré que glacial.
Les clairières inférieures du Chiesso, tronçon mythique du célèbre "Brazilian" : autre saison, autres plaisirs.
Les méandres du chemin nous ramènent provisoirement dans l'ombre d'une journée pourtant baignée de soleil.
Les groupes se font ou se défont selon le rythme de marche choisi ou subi.
Pas (encore) l'ombre d'un nuage.
L'arrivée sur la Tête de Planards : toujours aussi gratifiante pour les yeux que reposante pour les jambes.
Pas de pause "biscuits" au menu du croisement des pistes, sournois petit biset oblige.
Mais une attaque droit dans la pente...
... qui mène à la croix de l'antécime.
La première conversion de la saison : cool, je sais encore !
En quelques zig-zags, nous passons d'une sympathique course d'ouverture de saison à une "vertical race" pure et dure.
Le traceur serait inscrit à la PDG que ça ne m'étonnerait qu'à moitié.
Du coup, au lieu de nous faire avancer, désormais, chaque pas nous élève.
Jésus trop content de retrouver sa croix ? Non, juste Christian ravi d'enfin la croiser pour son (déjà) troisième Mont-Noble de l'hiver.
Antécime ou pas, nous retrouvons enfin un peu d'horizontalité.
Horizontalité mise à profit pour admirer le somptueux panorama sur le Val d'Hérens...
et son pendant sur les Alpes Bernoises.
Un premier lenticulaire annonciateur de la prochaine perturbation ?
Traversée en pente douce vers une vierge assiégée.
Les pommes du domaine du Grand-Saint-Bernard, encore meilleures à 2'673 mètres d'altitude.
Autre variante finale, autre rythme pour un même but et un même bonheur : le "groupetto" arrive à son tour.
Juste le temps d'ingérer quelques calories avant d'attaquer la descente.
Quelques centimètres de neige fraîche mais trop peu de pente, nous incite à persévérer sur les pistes magnifiquement travaillées du domaine skiable.
Itinéraire forestier et croûtes aux champignons ? Décidément, il n'y a plus de saisons.
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