Je vous l’apprends peut-être, mais Gretha, pardon, Sainte Gretha Thurnberg, vient de donner une conférence de presse. Si, si, il y a 3 jours exactement. Rien de nouveau, ni sous le soleil toujours trop chaud, ni dans le discours toujours aussi convenu de la jeune suédoise dépressive. Mais elle a quand même évoqué le fait qu’il fallait non seulement lutter contre la crise climatique, mais également contre la pandémie. Au cas où on n’aurait pas pensé de le faire, comme dans son pays natal ? Mon propos n’est pas de remettre en cause un message aussi calibré que parfaitement huilé, mais de relever la totale absence de couverture médiatique dont font désormais l’objet ses conférences de presse. Celle qui était la coqueluche des journalistes du monde entier, depuis … je ne sais même plus quand, n’existe désormais plus, médiatiquement parlant. Que cela vous fasse plaisir, comme à moi, ou non, c’est assez frappant de voir à quel point les événements, et les discours qui s’y rapportent, n’existent finalement, pour nous, grand public, qu’à travers le prisme médiatique. D’où mon sujet du jour : les médias en font-ils trop à propos de l’épidémie de Covid-19 ?
Ma réponse est clairement oui. Les chiffres constamment rabâchés, à propos du nombre de contaminations, du nombre de malades ou du nombre de décès, par pays, par jour, par tranches d’âge ou par sexes, font systématiquement l’ouverture ou la une, de tous les journaux, télévisés ou papier. Jamais aucune autre cause de décès n’avait fait l’objet d’un tel découpage statistique. A croire que certaines rédactions ont mis quelques-uns de leurs journalistes au chômage partiel pour engager des mathématiciens. En écoutant, par hasard, les « Beaux Parleurs, sur la Première, ce matin, j’ai appris, outre la notion de « morts kilométriques », une théorie basée sur le rapport entre la distance et le nombre de victimes nécessaires pour devenir un sujet médiatique d’ampleur, qu’un pathologiste britannique, le Docteur John Lee, avait rédigé une tribune qui fait grand bruit de l’autre côté de la Manche. Sans entrer dans le détail de cet article, dont j’ai mis les liens vers la version originale et la version traduite, en annexe, ce médecin anglais s’en prend au mode de comptage des décès liés au Covid-19. Arguant du fait que depuis le début de cette pandémie, et contrairement à la pratique habituelle pour la plupart des infections de ce type, tous les décès de patients ayant contacté ce virus doivent formellement être décomptés comme dus au Covid-19, il fait remarquer qu’il y a une énorme différence entre, je cite « le décès causé par le Covid-19 et le fait de trouver le Covid-19 chez une personne qui est morte d’autres causes ». Sans vouloir contester la (trop) forte mortalité liée au Coronavirus 2, je ne suis pas loin de penser la même chose que lui.
Pourquoi vouloir, à tout prix, rajouter aux statistiques morbides de ce satané virus, les décès de personnes qui seraient de toute façon survenus, dans les semaines ou les mois à venir, à cause de pathologies autrement plus lourdes et diagnostiquées depuis longtemps ? Qui a intérêt à gonfler les chiffres ? Et pourquoi ?
Les gouvernements, pour imposer à leurs populations des mesures de contrôle totalement inacceptables en temps normal ? Les « pharma » dans l’optique de la vente d’un futur vaccin, dont certains disent qu’il était déjà élaboré avant la pandémie ? Ou le « fameux » mais hypothétique Nouvel Ordre Mondial, qui projetterai, enfin, de prendre la main et imposer son gouvernement « supra national » à toute la planète ?
Si j’avais la réponse, je pense que je n’aurai pas besoin d’aller « télé-travailler », demain, troisième lundi de confinement…
Liens : L’article original du Dr John Lee et sa version traduite en français.