Ça saute aux yeux lorsqu’on jette un coup d’œil par la fenêtre. Ça se confirme dès qu’on met le nez dehors. L’hiver n’est pas fini. Fort gel nocturne, bise glaciale et chutes de neige répétées jusqu’à basse altitude, la saison froide n’a décidément pas encore dit son dernier mot. Qu’importe, Tatz, l’objectif tout désigné pour notre « officiel » retour en selle, est quasiment une sortie « toutes saisons ». Son adret parfait, associé à ses vastes pans de granit affleurant la réchauffent au moindre rayon de soleil et son sol pierreux, particulièrement drainant l’assèche dès que la pluie menace de s’interrompre. Mais surtout, son divin et tortueux chemin est un mets de choix pour remettre le pied à la pédale et/ou faire connaissance avec un nouveau destrier. On l’avait laissé dans la douceur d’une fin décembre sèche et tiède, nous le retrouvons avec bonheur, quatre mois plus tard, dans la fraîcheur d’une fin avril aussi aigre que polaire.
Quand il n’y a plus de saison, il reste la passion !
Et la passion du wanderweg, tôt ou « Tatz », vous y viendrez !
Entre ciel et bitume, l'échappée matinale des 29.
Passage inférieur sous le BLS, changement de plateau pour un changement de menu. Ah, bin non, y en a plus qu'un seul...
Si l'air est extrêmement frais pour la saison, les ardoises des talus nous réchauffent agréablement par convection.
Visiblement, il n'y a pas que nos jambes qui souffrent. Certains pins ont mal vécu ce récent hiver qui joue les prolongations.
Quel bonheur de retrouver l'habituel pâturage de Mattachra ...
... et ses fidèles et velues anémones pulsatilles.
Un rapide salut à Maîtres Fletschhorn, Lagginhorn et Weissmies ...
... et il est déjà temps de regagner des contrées moins ventées et mieux chauffées.
Le premier single de la saison pour l'ami JP et son nouveau meilleur ami plein de vertus.
Grandes roues et tronçons rectilignes, un duo win-win.
Comme si leurs "wanderweg" ne comptaient déjà pas assez de caillasse, voilà que nos cousins du Haut ont choisi d'y rajouter du béton.
Epingle coupée, épingle ratée. Tu remontes et tu repasses. Non, mais !
Le premier vrai lacet de l'année : un poil débordé, mais finalement avalé.
Rétrogradage sur l'angle pour aborder le célèbre S de Chrizji.
Du pin, du vin et des chemins.
Terre d'ardoise, chemin de fer et plaine de plomb.
Minorisé, le 27.5 ne s'en laisse pas pour autant compter.
Si le lacet n'est pas l'exercice préféré de Mr grandes roues, avec un peu de bonne volonté, il consent quand même à les avaler.
Pas facile de passer des carres aux crampons sans échauffement préalable.
Pilotage et virage à vue.
Ah, de la bonne grosse "pavâsse" bien rugueuse ! Ca manquait à notre programme.
Rouler couvert, par les temps qui courent, c'est plutôt conseillé.
T'as qu'à couper tous les lacets. On dira rien, promis.
Petite séance de marteau-piqueur ...
... histoire d'être en phase au moment d'aborder la célèbre épingle avec cassure en sortie.
Encore ces satanés satellites de la NSA. Décidément, ce n'est pas encore cette saison qu'il vont nous lâcher.
Tout en flow et en langue sortie.
Probablement pas le seul, mais en tout cas un des plus conseillé de ne pas rater, de lacet.
Menthe et orange pour de la belle mécanique.
Du lacet ouvert comme la poignée des gaz.
Ce 29" est du genre avaleur, mais faut juste penser, qu'à chaque rectiligne succède toujours une épingle.
Entre ardoise oblique et pavés millénaires, le chemin est tout tracé.
Ne reste qu'à gérer au mieux sa sinuosité exigeante.