Mont-Rouge 2025

Le Mont-Rouge et son « ridge trail » reste un mets d’exception à se mettre sous le crampon. L’entreprendre en « assisté » permet d’augmenter l’amplitude de son itinéraire d’approche, tout en renonçant aux services de Car Postal et à leur nouvelle politique tarifaire. En effet, en plus de payer sa place, celle de son vélo, désormais il faut aussi payer pour simplement réserver. On marche sur la tête. Si ça continue, Car Postal va aussi facturer l’air qu’on respire à l’intérieur de ses bus, sous prétexte qu’il a été chauffé, ou refroidi, selon les saisons. Ou encore, ils vont nous faire payer le tissu de leurs sièges, parce qu’on l’use en s’y asseyant.

Coup de gueule du jour expédié, revenons en à notre escapade dominicale. Les orages en toutes régions, dès le matin, on ne les a pas vus. Les cumuls de précipitations localement abondants, on ne les a pas vus non plus. En revanche, les 1’700 mètres de D+, on les a tous bien vus et bien sentis. Aucun ne nous a été donné, même en « assisté ». Démarrage de Beuson, « drè dans l’pentu », via la route secondaire qui remonte le long de la Printze, puis de Siviez à Combatzeline, via une route forestière qui a dû faire piste de ski en première langue, et enfin, de la Meina au sommet du « fameux » Mont-Rouge, via le chemin pédestre de sa face sud. Tout ça pour un divin chemin de crête comme le Vieux-Pays n’en compte finalement pas beaucoup. Particulièrement « bikable », panoramique en diable et modérément fréquenté par les marcheurs.

Quand on aime, on ne compte, ni ses efforts, ni ses mauvaises surprises. Au rayon desquelles les premiers secteurs de la descente, sur le domaine skiable de Veysonnaz, insipides au possible et indignes d’une station qui veut mettre en avant les 4 saisons. Heureusement que le final, depuis Verrey, mais surtout depuis Clèbes, sur Beuson, nous a complètement réconciliés avec les tortillards nendards.