En matière de prise de vues, il existe deux manières singulières de s'exprimer : faire DES photos ou faire de LA photo.
Vous et moi, nous régatons avec plus ou moins de bonheur dans la première catégorie. Nous clic-claquons à tout-va pour tenter d'immortaliser et retranscrire les instants d'émotion qui jalonnent notre existence au gré de nos rencontres et de nos passions. Le résultat est quelquefois heureux, souvent coloré mais rarement inspiré. Nos clichés sont généralement spontanés mais habituellement sans âme, voire plutôt quelconques.
Vous et moi, nous régatons avec plus ou moins de bonheur dans la première catégorie. Nous clic-claquons à tout-va pour tenter d'immortaliser et retranscrire les instants d'émotion qui jalonnent notre existence au gré de nos rencontres et de nos passions. Le résultat est quelquefois heureux, souvent coloré mais rarement inspiré. Nos clichés sont généralement spontanés mais habituellement sans âme, voire plutôt quelconques.
A l’heure où les résolutions de 4, 5, voire 7 méga-pixels deviennent courantes dans les numériques compacts de n’importe quel supermarché. A l’heure où les boitiers-réflex grand public de 10 méga-pixels pointent le bout de leur nez, permettant aux amateurs éclairés de sauter le pas du numérique en préservant leur investissement en matière d’objectifs. A l’heure où le tout nouveau capteur Foveon X3 est sur le point de renvoyer dans la préhistoire tous les numériques actuellement disponibles et d’égaler la qualité argentique, mon bon vieux Digital Ixus, première génération, pourrait facilement apparaître comme un instrument dépassé ou anachronique. Et c’est probablement le cas. Pourtant c’est avec grand plaisir que je le glisse régulièrement dans ma poche et qu’il m’accompagne quasiment partout.