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(Traduction : col de Mille, édition 3-2023)

Le pouvoir d’attraction que le Col de Mille exerce sur n’importe quel « VTTiste » normalement constitué est assez étonnant. Tous ceux qui l’ont roulé une fois dans leur vie ont les yeux qui brillent à sa simple évocation. Ceux qui n’ont pas encore eu l’opportunité de le fréquenter durant leur saison sont généralement demandeurs. Et ceux qui ont déjà eu la chance d’y aller, même déjà plusieurs fois dans l’année, rechignent rarement à une session supplémentaire.

La faute bien évidemment à sa situation, large col panoramique à cheval entre Val de Bagnes et Val d’Entremont, à sa cabane, lieu idéal pour se désaltérer et évoquer les « aventures » de l’ascension, mais surtout, à la brochette de chemins qui y convergent. Des chemins multiples, variés et des chemins désormais réaménagés avec compétence et entretenus avec soins. Si pour l’ascension les Eperviers, en versant sud, ou le Militaire, en versant nord, ont clairement le plus d’atouts, pour la descente, le Servay-Momin, son proche voisin, le Servay-Perche, ou encore l’adepte des crêtes, le Mont-Brûlé, font généralement l’unanimité.

Retourner à Mille n’est jamais anodin. Surtout quand l’automne commence à y prendre ses quartiers. Au-delà de l’attraction exercée par ses divins chemins, la beauté colorée de ses paysages automnaux renforce encore l’impression de privilège octroyé à ses visiteurs inspirés.