Avant de fréquenter assidûment les traces de ski de rando et les sentiers de VTT, je pensais naïvement que ces espaces préservés étaient peuplés d’hédonistes, adeptes d’efforts physiques, certes, mais surtout de détente, de plaisir et d’épanouissement personnel. Après quelques années de « crapahutage » d’abord estival, puis plus récemment hivernal, je suis bien forcé de constater que c’est de moins en moins le genre de personnes qu’on y rencontre. La gent dominante qui prospère dans ces coins de montagne ou de nature, souvent magnifiques, n’a pratiquement (plus) rien à voir avec l’idée que je pouvais m’en faire. La plupart des randonneurs (je ne suis pas sûr que ce soit un terme bien choisi) que je croise, n’a souvent aujourd'hui, comme unique préoccupation, que le chrono, le tempo, la perfo, le dénivelé et la moyenne horaire. J'avoue que cette évolution me fascine autant qu'elle me désole.
Voici une tranche de ma vie qui fait partie des moins drôles rencontrées jusqu'alors. Mercredi dernier, tandis que les pentes de la station de ski de Valloire étaient fraîchement recouvertes de 30 à 40 cm de neige poudreuse que j'aime tant, le destin m'a joué un mauvais tour.
Je menais avec François le groupe des meilleurs skieurs du CAF de Strasbourg désireux de perfectionner leur technique de ski hors piste, me laissant attirer par toutes ces pentes vierges de toute trace comme on n'en voit qu'au cinéma, mon enthousiasme égalant ma forme physique..
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