Le jeudi aussi c’est permis, surtout quand il est férié, comme celui de la Fête-Dieu dans les cantons catholiques. Les fervents pratiquants (de bike) que nous sommes ne pouvaient évidemment que mettre à profit cette pause religieuse de mi semaine, pour aller fêter celui sans qui aucun jour n’a véritablement de relief, le divin (chemin). Foncièrement terriens, mais néanmoins pragmatiques, nous avons opté pour un cérémonial à la fois bref et abrupt, destiné à nous élever rapidement avant de communier longuement avec les saints élus du jour. Comme en matière de religion, nous sommes loin d’être sectaire, qu’il soit de crête, de pâture, de forêt, voire même finlandais, avec nous, tous les chemins ont droit à une attention particulière et à une célébration en bonne et due forme.
Petite fête pour une grande journée vouée au culte (du chemin) sur les hauteurs panoramiques de la Grand Garde.
La prière du matin : Odonne-moi une piste douce et conciliante pour débuter la journée.
On doit pas vraiment savoir prier, ou peut-être pas le bon dieu, parce que la montée vers le Petit Pré ne ressemble en rien à ce qu'on a demandé.
Bavardages de fond d'église...
... avant le début d'une longue et belle cérémonie...
... vouée au culte du divin (chemin).
L'incontournable rituel du portage ...
... destiné à vous élever vers le très haut.
La procession de Fête-Dieu.
Un rituel entre ciel et terre, avec une petite préférence pour la terre, en ce qui nous concerne.
Allées fleuries pour une journée de festivité.
L'oraison pastorale...
... ou le culte du chemin.
Une dévotion sans limites.
Certains sacrements sont sacrément plus motivants que d'autres.
La grand messe sur la Grand Garde.
Tous les sillons, même les plus profonds, finissent par mener au paradis...
... même s'il est parfois plus loin qu'on ne s'y attendait.
Ames (pas) en peine pour un cortège (pas) pieux.
Rite païen.
Liturgie bavarde pour une désescalade improvisée.
Un nouveau 5010 qui grimpe aux arbres (morts).
Tapis de boutons d'or...
... pour une arrivée au ciel.
Repas eucharistique et peu calorique.
Quelques instants de recueillement et de contemplation. Bon, en même temps, y a de quoi.
La reprise des célébrations.
L'office divin ou l'éloge du chemin.
L'évangile selon Santa Cruz.
La descente des marches.
La célébration de Saint Sillon.
Requiem pour une sente et deux Solos...
... ou le chant du cygne des 26.
Cantonnier, c'est plus qu'un métier, c'est une vocation... ou un mauvais choix vestimentaire.
Tous les rites ont leur part d'ombre.
Finlandaises, je vous aime ! A commencer, par les pistes.