Coincée entre un mercredi hivernal et un vendredi promis à la mousson, une inespérée crête de haute pression s’est subitement décidé à pousser ses hectopascals salvateurs jusque sous nos latitudes. Belle initiative, qui nous a permis d’occuper ce jeudi férié pour cause d’Ascension, avec quelques ascensions.
Fortes gelées matinales et limite de la neige en phase de chute libre, nous ont incité à privilégier un itinéraire suffisamment exposé et limité en altitude. Vu des villages accrochés à ses flancs abrupts, le bal Val d’Hérens semble se résumer à une gorge, quelques falaises et beaucoup de forêts. Pourtant, après un examen rapide de la carte, cette vaste zone inhabitée regorge de chemins. Certains connus et courus, d’autres plus secrets et donc, forcément plus désirables. A force d’y multiplier les incursions, printemps après printemps, nous avons fini par découvrir ceux qui sont les mieux adaptés à une certaine pratique du VTT.
Des montagnes et des ... crêtes (de cheveux).
Après l'ascension de l'Ascension, le premier chemin du matin.
Cette année, plus que les autres, l'hiver n'est jamais bien loin.
Quand les deux rives d'une vallée semblent se toucher c'est que l'apic n'est plus très éloigné.
Mélèzes en mal d'aiguilles et bikers en manque de soleil.Deux conséquences d'une même cause : un printemps à oublier.
Y en a vraiment qui savent pas lire ...
C'est l'histoire d'un cintre, d'un rocher mal placé et de quelques bouleaux pleins de malice.
A balisage masqué, intersection manquée...
... suivie des affres d'une remontée plutôt inclinée.
Retour dans le droit chemin.
Droit, certes, mais pas au sens rectiligne du terme.
Mais dans le sens (légèrement) pentu...
... que certains "planains" n'hésiteraient pas à employer pour qualifier certains virages.
Bon, si vraiment ça empire, on pourra toujours réviser notre technique de descente en rappel.
Pas la peine ! Ce n'est déjà presque plus un sentier valaisan, mais quasiment une piste cyclable du plateau suisse.
Cyclable, mais néanmoins un peu tortueuse.
Riva la verte.
Vieilles pierres et pont millénaire pour une première traversée de la Borgne, pieds au sec et sourire aux lèvres.
La réascension vers Vex contribue elle-aussi à l'appellation de cette journée fériée.
Ascension toujours aussi exigeante mais, une fois n'est pas coutume, légèrement plus roulable ...
... que certains printemps, grâce à un revêtement propre et moins meuble.
Reste qu'il faut encore et toujours gérer le pédalage en rigole.
Rive droite puis rive gauche, mais toujours en chemin...
... d'où un titre d'article moins sybillin qu'il n'y paraît à sa première lecture. (c.q.f.d.)
De l'ombre, des lacets et du gaz....
... le trio gagnant du jour pour rejoindre les rives de la Borgne au départ de Sutor.
Rajoutez y quelques étroites galeries taillées dans le rocher ...
... un ou deux ponts et vous aurez enfin (ou déjà) réussi à regagner la vallée du Rhône.