La molène ou bouillon blanc

Ave Verbascum scrophulariaceae,
La molène : joli nom qui roule sur la langue et s’étire en longueur, encore plus doux que Modène (connaissez-vous l’aceto balsamico di Modena?)


La molène donc! Question taille, seul un basketteur pourrait lui faire la bise sur le front. Une personne normalement constituée devra lui plonger la tête dans l’azur du ciel. Dans cet unique cas de figure connu de ma petite personne, elle ressemble à un sapin de Noël dopé à l’hormone de croissance, quelque peu carrencé en chlorophile, ayant opté pour la monochromie des boules : jaune de haut en bas ou de bas en haut. C’est sans doute cette unicité tonale qui lui vaut le surnom de « bouillon blanc ». Le jaune n’égale pas le blanc. D’aucun respecte la nature, quand d’autres s’obstinent à suivre la logique. N’en déplaise au logiciel de service, le bouillon blanc est jaune.

Résumons : Molène, Bouillon blanc. Modène, vinaigre balsamique. Modem, logiciel. Ciel, les yeux levés vers un soleil plongeant en l’honneur du bouillon blanc chantons Noël à l’ombre de la molène!

P.S. Pour le vinaigre : en fût de chêne 12 ans d’âge minimum.
Pour le bouillon : dans une casserole le matin même; cure diurétique
assurée. (consulter un droguiste pour la posologie en décoction)