Sans T majuscule, sans spectateurs avinés et braillards , sans voitures suiveuses, sans caravane publicitaire, sans peloton et sans seringues, le tour du Chavalard n’avait, à priori, en commun avec son illustre homologue franchouillard que le prénom. En l’occurence l’à priori se révela encore trop restricif. Le tour du Chavalard nous a offert bien plus qu’aucune grande boucle n’offrira jamais à ses enragés du bitume apôtres de la pharmacopée high-tech et du dieu dollar : DU BONHEUR.
Bonheur d’évoluer dans un environnement grandiose et magnifiquement préservé, bonheur d’un effort intense mais sain, finalement moins long qu’escompté, bonheur de découvir, ou de redécouvrir, une succession de sentiers ludiques et espiègles, bonheur d’échanger quelques mots amicaux avec des randonneurs radieux ou des bergers souriants, bonheur de partager une passion dévorante et communicative. Au final, une accumulation de « petits bonheurs » qui se complètent pour offrir à cette rando un caractère spécialement gratifiant : QUE DU BONHEUR, en somme.