Quand avril se prend pour un meilleur août, le début de la saison VTT ne peut qu’avoir lieu sous les meilleurs auspices, météorologiquement parlant du moins. Pour les autres aspects, 2007 joue dans le registre printanier habituel : des (kilo)grammes en trop, des kilomètres en pas assez, des jambes obstinément rétives et une condition physique évanouie dans le confort des rares journées de glisse d’un hiver « tiède » mais néanmoins peu propice à l’exercice du deux-roues. Après quelques « sorties » de pure remise en forme, privilégiant le bitume et les dénivelés positifs, il était enfin temps de regagner les chemins.
Et quels chemins mieux que ceux qui courent le long des eaux gazouillantes des nombreux bisses valaisans peuvent accueillir des « bikers » en quête d’un début de rédemption printanière. Pentes douces, environnement ombragé et single-tracks joueurs ne peuvent que réjouir tout vttiste privé de terre et de sueur par la mauvaise saison. Bois de Finges, Varen, Planige, Cordona, Salquenen le menu « poussière » du jour avait largement de quoi remettre un sourire sous le casque du plus affamé des « bikers ».
Retour sur les sentiers de la Forêt de Finges : Welcome Back Aboard.
Entrée en matière sans préliminaires. L'itinéraire du jour impose d'emblée son caractère : pente, étroitesse et épingles techniques.
Avec l'église de Varen comme point de mire, impossible de s'égarer parmi les multiples pistes et sentiers de Finges ??? Essayez et on en reparle après ....
Le chemin des berges du canal d'amenée d'eau Susten-Chippis, peu parcouru, est localement étouffé par l'abondante végétation.
Ce n'est tout de même pas quelques épineux agressifs qui vont nous forcer à retourner sur le bitume ! Non mais !
Petite parenthèse rocailleuse pour égayer la terrible montée vers le vignoble de Varen.
Grossi Weiterleitu (Grand bisse de Varen), itinéraire mythique et particulièrement apprécié par cette canicule précoce.
Jeu d'ombres et de lumière pour un divin chemin.
Environnement ombragé et pentes douces : le dessert avant l'heure.
Même en sens inverse des eaux, l'exercice ne propose que du ludique.
Un petit pont de bois, un banc ombragé, deux bonnes raisons d'envisager la première pause de la journée.
Changement de bisse, et changement de déclivité. Bisse de Planige, dans le sens de l'eau, cette fois.
La fausse impression de facilité est probablement plus due à l'aisance du tracé qu'à un réel regain de forme avant l'heure.
A l'approche du torrent de Sinièse, quelques rares difficultés techniques apportent un peu de piment à un tracé très coopératif.
La traversée de Mollens : une lessive suggestive et particulièrement bienvenue pour atténuer les affres d'un secteur bitumineux et puant
Après l'aller, le retour. La forêt de Coudry et ses premiers pourcentages.
Les doux vallonnements de Tsaramelly agrémentent encore notre chemin d'ondulations joueuses.
La difficile montée vers Pirra Grocha débute dans la douceur des pourcentages et la relative fraîcheur de la forêt.
L'un des nombreaux affluents de la Raspille, au nom indéterminé, nous rappellent que nous flirtons avec la barrière linguistique.
A l'approche des Essillettes, la forêt se fait moins dense et, conséquence immédiate, la chaleur beaucoup plus accablante.
Comme le tracé devient plus escarpé, l'exercice prend rapidement une tournure beaucoup plus physique.
Conciliant comme personne, le tracé a poussé le luxe jusqu'à insérer un ou deux secteurs descendants pour permettre à nos organismes surchauffés de souffler quelque peu.
Les derniers coups de pédale pour émerger dans la clairière de Fortsey.
Un bref retour sur les bord du Grand Bisse de Varen nous permet d'atteintre le génial single-track de Tschampedü. L'orientation est désormais claire : Salquenen - Full Gaz.
Au royaume de la caillasse, la fluidité et la douceur des freinages sont rois.
Ecrasé de chaleur, le revêtement de l'étroit chemin est particulièrement friable et délicat à gérer.
La butte de Tschampedü.
Utlime et impressionante plongée vers les eaux de la Raspille et le vignoble de Salquenen.
Les pyramides de Trong marquent notre retour en plaine.
