Notre printemps pourri, excusez le pléonasme, ayant opté pour une pause bienvenue à l’approche du grand week-end de l’Ascension, nous avons décidé de (re)faire ce qui nous plaît. En l’occurrence, en mai, c’est généralement le bike qui a nos faveurs, surtout quand ce mois soi-disant printanier décide qu’il a assez neiger. Même si le désormais sagace dicton con, « En avril ne te découvre pas d’un fil, mais en mai renfile ton bonnet » est peut-être loin d’avoir complètement tort, nous avons choisi d’en respecter la rime et de troquer « notre bonnet contre notre short de VTT ».
Place à notre meilleur ami du printemps, le célèbre « Bois de Finges », sa nature préservée, sa colonie de tiques et son réseau de sentiers et de « wandeweg » en pente douce. Objectif le très couru « Varen Grossi Wasserleitu » et son cousin plongeant dans les gorges de la Raspille, le « Salgesch Express », non sans avoir préalablement oublié d’aller rendre une petite visite de courtoisie à sa voisine d’en face, la célèbre passerelle bhoutanaise sur l’Illgraben.
Une journée de mai plus belle qu’espérée, consacrée à jouer à saute-moutons par-dessus nos « kleine Röstigraben » à nous avant d’aller nous réconcilier autour de nos nectars préférés dans les Caves Ouvertes des Vins du Valais.
Départ en fanfare et en caillasse, histoire de bien savoir vers quelle côté du Röstigraben nous nous dirigeons.
S'élever jusqu'au royaume du Bhoutan n'est pas toujours une sinécure, surtout au printemps.
Même nettoyé de ses cailloux, son single reste des plus exigeants.
Changement de rive pour un changement de langue.
Les ultimes tours de roues francophones...
... und die erste deutsche.
Herzlich Willkommen im Oberwallis !
La croix chrétienne y cotoie le temple bouddhiste en parfaite harmonie.
Beau pays ! Schönes Land ! Entschuldigung.
Avec plus de vert mais moins de vin chaud, nous retrouvons avec toujours autant de bonheur le Varen Grossi Wasserleitu...
... son chemin terreux ...
... et ses pentes douces.
Tout le contraire de son cousin le Salgesch Express...
... sa caillasse fuyante ...
... et ses ardoises glissantes écrasées de soleil.
Deux doigts de Hope et une grosse goulée de printemps en selle.
De la caillasse tout en glisse, comme pour nous rappeler la météo du week-end passé, avec juste 20 degrés en plus.
Gérer la glisse, c'est bien, mais gérer sa vitesse, c'est mieux... Surtout à l'approche d'un lacet.
L'ami JP, aussi à l'aise sur une rive du Roestigraben que sur l'autre. Lointaine origine oblige.
Un oeil sur le Bas, un oeil sur le Haut, mais le regard toujours rivé sur le chemin... ou sur le Wanderweg.
La dernière passerelle sur le kleinen Roestigraben de notre journée ? Même pas.