Après une parenthèse exclusivement descendante mais surtout très boueuse, le week-end dernier, du côté des Portes du Soleil les bien mal nommées, pour la PassePortes 2009, le retour aux « affaires » s’annonçait toujours orageux mais plus physique pour ce premier dimanche de juillet. Départ aux aurores pour essayer de rentrer avant les débordements météorologiques annoncés pour l’après-midi et randonnée « locale » pour ne perdre trop de « beau temps » en transport mécanisé. Deux contraintes pour un objectif évident, connu mais toujours apprécié : le Portail de Fully.
Une fois la longue et fastidieuse ascension vers l’Au d’Alesse rangée au rayon des (mauvais) souvenirs, nous avons retrouvé avec bonheur toute une brochette de chemins figurant en bonne place dans notre hit-parade personnel. Certains sont ascendants, cabane du Scex-Carroz-le Diabley, d’autres flirtent plutôt avec l’horizontale, le Diabley-Tête du Portail, d’autres encore sont descendants et ludiques, Tête du Portail-Sorniot-l’Erié, d’autres enfin, sont franchement plongeants et techniques, l’Erié-Chiboz-Fully, mais tous ont en commun d’offrir aux Vttistes inspirés et motivés une succession de sensations parmi les plus gratifiantes que peuvent offrir les itinéraires pédestres des alentours du coude du Rhône et accessoirement de se faire une bonne idée des qualités de mon tout nouveau Titus fraîchement débarqué de son Arizona natal.
Mon tout nouveau Titus FTM se révèle un excellent grimpeur, mais devant la pente omniprésente et surtout la longueur de l'ascension, son vieux moteur commence à montrer des signes d'essoufflement.
Le passage des bâtisses de l'Au d'Alesse nous redonne du coeur à l'ouvrage. Il signifie la fin de l'interminable piste forestière et notre arrivée prochaine sur les sentiers pédestres.
Que de fleurs pour accueillir ce tout nouveau spads. Je soupçonne quand même son Arizona natal d'être un peu moins vert et moins humide. Pas grave, il va bien finir par s'habituer au climat des Alpes Suisses, d'autant qu'il n'a pas vraiment le choix.
Le sentier pédestre ascendant le mieux adapté au bike de tout le Bas-Valais ? Mmmhh... j'ai beau essayer de me remémorer un à un, tous mes dimanches de ces 15 dernières années, je n'en vois pas d'autres qui lui arrive au mollet. Mais comme je ne me rappelle plus non plus du prénom de Monsieur Alzheimer, allez savoir.
D'abord exigeant mais plutôt conciliant, notre fameux single commence petit à petit à rajouter quelques passages techniques piégeux à sa pente bien sentie. De là à dire qu'il ne veut pas qu'on le monte en intégralité "on the bike", il n'y a qu'un pas, ou plutôt un coup de pédale.
Yes, we can ! Ouais, bon, mais en ce qui nous concerne "Yes week-end" serait certainement mieux adapté.
L'intersection tant attendue ou l'histoire du (presque) dernier coup de pédale ascendant de la journée.
C'est quand même marrant comme un simple changement d'inclinaison du chemin peut tout-de-suite redonner le sourire au plus fatigué des bikers.
Même queqlues tronçons entre caillasse traîtresse et névé obstiné n'arrivent déjà plus à tempérer notre optimisme retrouvé.
Miam, Miam. Avec une telle perspective devant soi, même le plus infâme des sandwichs n'a rien à envier au plus appétissant des barbecues du dimanche.
Les affres de l'ascension vers l'Au d'Alesse ne sont déjà plus que de lointains et insignifiants souvenirs.
L'illustration du single-track par excellence.
Nuages d'orages sur les Dents du Midi et nuée de génévriers sur notre chemin confirment que rien n'est jamais acquis, ni en VTT, ni dans la vie en général.
Un peu partout sur les massifs qui nous entourent, les cumulo-nimbus gonflent, puis s'inclinent sous l'effet du vent, comme d'énormes cheminées d'usines.
L'endroit est somptueux, mais l'heure plus vraiment à la contemplation béate, si nous voulons boucler notre itinéraire avant l'orage.
L'approche de la Tête du Portail et sa caillasse caractéristique.
Pour les nombreux visiteurs qui me contactent régulièrement par mail à la recherche d'infos. Le bon single pour accéder à ce petit coin de paradis, n'est pas celui situé au milieu de la photo, mais celui du bas, qui fait une plus longue boucle vers le nord et par conséquent, reste intégralement roulable.
Les derniers coups de pédales avant le changement de versant.
Basculement Ouest-Est et basculement ascendant-descendant. Presque tout ici n'est qu'histoire de basculements. Heureusement, vu le vide tout proche, il y a ce "presque" qui change tout.
Pfff... purée, y a encore tout ça à redescendre... C'est vraiment trop dure la vie de VTTiste du dimanche.
Bon, ben avant de songer à redescendre, on va déjà essayer d'arriver à Sorniot en un seul morceau. Et malgré le superbe travail de réfection du chemin, ça reste localement "pas gagné d'avance".
Ah ouais, maintenant je comprends, c'est pour ça que l'article du jour s'intitule le Portail de Fully 09.
Oups... trajectoire trop optimiste ou déconcentration momentanée. Qu'importe la cause, selon le résultat, au moins il y a déjà les fleurs.
Je connaissais déjà le jeu de "chat perché" mais je ne savais pas qu'il en existait une variante adaptée au VTT.
Alpage de Sorniot : retour sur une zone herbeuse et cassante, mais heureusement moins aérienne.
La dernière montée du jour commence plutôt pas mal : déclivité modérée et revêtement bien propret.
Malheureusement ce menu de fête ne dure que le temps d'arriver au premier lacet. Ensuite, pente et caillasse auront raison de la plus déterminée des motivations et de la plus affutée des techniques.
Habituellement, à chaque montée succède une descente... et habituellement aussi... à chaque grimace, un sourire retrouvé.
La magnifique traversée descendante Sorniot-l'Erié ou quand le VTT touche au sublime.
Tu crois qu'il va pleuvoir avant ou après qu'on ait bu une bière sur la terrasse de Chiboz ?
Peu importe, on a pas encore le houblon mais on a déjà l'ivresse...
... et les glaçons. Ouais, mais avec la bière, ça risque de pas le faire.
Beurrp ! Une petite rampe d'escaliers pour faire descendre la Blonde 25 jusqu'à sa destination finale ? Trop tard, la mienne est déjà partie en sueur.
Faut pas qu'on amène Chris sur cet itinéraire, sinon il va encore y avoir plein de "brazilians" et pas qu'au Sphinx de Martigny.
Vous prendrez un petit supplément de rando viticole, avec un rafraichissement gratuit en prime.
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