Ca aurait pu être une mini-WebTT. Ca aurait aussi pu être une AlpBike. Finalement cette journée du 16 juin 2002 a vu l’émergence d’un troisième concept, hybride, une sorte de cocktail des deux premiers. Appelons-le : AlpTT. (Je signale amicalement aux visiteurs qui ont l’impression d’être revenu à l’époque de charabia.ch, qu’il existe sur ce site, un lexique destiné à éclaircir le sens d’un mot ou d’une expression qui leur serait inconnue ;o))
Organisée dans la plus totale improvisation, cette sortie VTT a finalement réuni des participants provenant d’horizons très différents : des Ngistiens, des Alpavistiens, des VFL (VirtualFamilyLess), mais aussi des locaux, des moins locaux, des inter-continentaux et même carrément une poignée d’extra-terrestres avides d’espace et de sensations, venues d’une galaxie dans laquelle les mains n’ont que trois doigts, d’où le terme utilisé précédemment de « poignée ».
Le pire dans cette incroyable aventure est que la mayonnaise a pris toute seule, au bout de 8 secondes : une poignée de main, un sourire, deux répliques, un clin d’œil. La suite de la journée a oscillé alternativement entre une atmosphère pétillante comme du Champagne et une ambiance doucement acidulée comme du Fendant. Vannes en vrac, chambrage en règle, pourrissage réciproque et plaisanteries douteuses, le neurone survivant de chacun des participants en a eu pour son argent. Malgré toute cette profusion de déconne, nous avons quand même réussi à faire un peu de VTT….. de Mountain Bike, pardon. Et plutôt bien, en plus : 7 petits tours de cadran dans la canicule étouffante, tantôt sur, tantôt sous nos spads. De 500 à 2500 mètres, d’abord dans l’habitacle moite d’un camion pourri dont des émigrés mexicains n’auraient pas voulu pour entrer illégalement aux States, puis sur piste poussiéreuse, aride et longue comme une journée sans rire, et enfin par des singles aériens et coopératifs dans un premier temps, désobligeants et raides comme la dernière plaisanterie de JP ensuite, et finalement carrément accueillants et appétissants comme …. non je ne voudrais pas interférer dans vos phantasmes les moins avouables. Cet alléchant menu a évidemment été entrecoupé de nombreuses séances de remise en forme pour papilles gustatives en mal de sensations.
Dugny – 11H....., 12H...., enfin, plus tard, quoi : le décor est planté, la tragédie annoncée. Les fiers guerriers fourbissent leur armes. De gauche à ... Oh, oh, oh. Faut pas pousser. Vous avez qu’à suivre, vous venez à peine de quitter la première image.
Aussitôt les hostilités engagées, le gros de la troupe se lance dans une folle chevauchée... Pourquoi on irait pas à gauche, ça descend... ? Bon tant pis. On va monter alors.
Oui, je sais, ça fait peur. La première fois que vous vous retrouverez vous-aussi face à une telle horde d’affamés sans foi ni loi, évitez de leurs parler « Bitume », « Chrono » ou même « FreeRide », vous pourriez ne pas avoir la chance de le faire une deuxième fois. Essayez plutôt la méthode « coup de rouge » ou « confit d’oie ». Croyez-en mon expérience, elle donne de meilleurs résultats.
Aucun obstacle n’est capable d’endiguer l’inexorable avancée. Au péril de sa propre vie, le webma alpavistien ouvre la voie, montrant aux féroces guerriers qui le suivent comment déjouer les innombrables « pièges à vaches » qui parsèment le parcours.
Justement, l’autre histoire commence ici, sur un sentier valaisan, dans l’ombre bienfaisante des derniers mélèzes d’altitude.
Forcément comme dans toutes les histoires, il y a des méchants et des gentils, sinon l’histoire est dénuée d’intérêt. Le premier méchant rencontré s’appelait « Bugne ».
Note du webma-traducteur : (Et dire que nos invités du jour trouvaient que nous avions des mots bizarres.... Je sais pas où ils l’ont pêché ce soi-disant « Bugne », mais j’ai eu beau tripatouiller tous les cheveux de Larousse, j’ai rien trouvé qui y ressemblait).
Et ensuite.... euh... les choses se sont gâtées... Il y eut d’abord les 3 tentatives infructueuses du toujours teigneux PA... Et après.... euh.... et bien... après « Bugne » a gagné la partie. Mais bon, les autres riders sont particulièrement fair-play.
Arrive le tour de David, qui je pense n’à même pas remarquer que « Bugne » lui cherchait des crosses. Bon, mais c’est normal, David, lui il roule pas, il vole.. donc forcément il peut pas comprendre ce qui est terre à terre.
Et ce qui devait arriver, arriva... Un deuxième méchant se présenta sur leur chemin : « Névé le Terrible » et ses redoutables ions bioniques humides et froids.
JP le valeureux représentant de l’avant-garde, partit une fois encore en reconnaissance pour le bien de ses co-légionnaires.
Mais l’intermède vaseux ne dura que le temps au temps de se couvrir et aux gouttes de goutter. L'impitoyable cavalcade recommença aussitôt.
Faisant preuve une fois encore d’une incroyable cohésion, toute la noble troupe aborda le dernier grand méchant, le redoutable «Apic des Marmottes ».
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