Quel bel octobre !
Déjà particulièrement généreux en beaux jours, voilà maintenant qu’il se fait carrément tiède. A croire, qu’à force de soleil et de ciel bleu, notre dixième mois de l’an en a oublié qu’il est habituellement le messager de l’hiver, ou, tout au moins, du passage à son heure. Régime du sud-ouest persistant, hautes pressions en guinguette et zéro degré perché au-dessus des 3’500 mètres font de ce millésime 2011 un superbe aparté de beau temps, une sorte de bulle météo, fragile et périssable, comme un supplément d’été, certe un peu arctique, avec ses journées courtes et sa lumière oblique, mais surtout, avec sa douceur tellement appréciable, car irrémissiblement condamnée.
Le Portail de Fully, c’est un peu notre jardin. Un jardin abrupt et escarpé, toujours difficile à atteindre, mais souvent ensoleillé et, surtout, sillonné d’étonnants sentiers d’altitude, accrochés aux vertigineux flancs ou falaises du Diabley et du Grand-Chavalard. Pour fêter dignement la fin de ce mémorable mois d’octobre 2011, nous avons choisi d’emmener une « armada » d’amis belges, pardon wallons, découvrir notre petit coin de jardin alpin. Ambiance poussière, sueur et vannes vaseuses !
Décrochage un peu fastidieux après notre saut de puce mécanisé Dorénaz-Champex d'Alesse.
L'Au (d'Alesse) c'est haut. A croire que la piste ne finira jamais de monter.
En fait si, la piste finit par s'arrêter ... pour laisser la place à un sentier forestier et escarpé...
... puis à son cousin au caractère plus sympathique.
Mais à cette altitude, sympathique ne rime pas toujours avec aisément roulable.
Réserve de puls' et mollets affutés sont nécessaires pour faire plus ample connaissance avec Mr Single.
"Mex" que la vie est mal faite. A peine commencions nous à être amis, que déjà, il faut se séparer.
Et évidemment, toujours pas de sherpas à l'horizon. Auraient-ils oublié le changement d'heure ?
Oh, le beau 180. Caramba ...
Miam, miam, le premier renversement de déclivité de la journée.
Sourires un peu crispés et concentration maxi pour certains de nos amis du plat pays.
You know what ? I'm happy. (On le serait à moins)
Un trait d'horizontalité pour accéder au royaume du vide.
Et de fait, au fur et à mesure que le sentier s'oriente plein sud...
... l'arête à laquelle il s'accroche s'effile inexorablement.
Bienvenue dans notre jardin alpin.
A changement de versant, changement de menu.
La cuisine est ici, plus relevée...
... faite à base d'ingrédients plus épicés.
Non, non, Denis, ne regarde pas à droite ! Concentres-toi sur la trajectoire.
Autre approche, peut-être plus adaptée, le pilotage "rustique", à la François.
Et m.... On ne peut même pas faire de concours du premier nuage, aujourd'hui. Maudit sud-ouest.
Visiblement, il n'y a pas que le Red Bull qui donne des ailes. Notre retour sur un terrain à 2 dimensions, requinque certains bikers peu adepte du vide.
The Sorniot Stones & Snow Show.
Et quand on croit qu'il n'y en a plus...
... y en a encore. La dernière ascension de la journée n'est de loin pas la moins rude.
La "Chavalard Highway" délestée de ses habituels bouchons (de randonneurs) du dimanche.
Un régal, à déguster nez dans le guidon...
... tout en gardant un soupçon d'attention...
... pour éviter le grand plongeon.
Un déluge de safran au royaume de la cuisine épicée : quoi de plus logique, en somme ?
Et une nouvelle largeur de single qui redonne du tonus à l'ami Denis.
Séquence vidéo 2, silence on tourne ! Dans le rôle du poisson-pilote, Vincent. Caméra embarquée, Lionel.
Cerné d'ors et de lumières.
"Seven Down" ou l'histoire d'une moraine pelée ... et de 7 bikers assoifés.
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