Il fut un temps que même les moins de vingt ans devraient avoir connu, celui des hautes-pressions hivernales stables et persistantes. Lorsque l’anticyclone des Açores s’avançait sur le continent européen jusqu’à se réunir avec son homologue sibérien, créant ainsi un phénoménal pont de haute-pressions infranchissable même pour les plus virulentes perturbations atlantiques, les hivers secs et ensoleillés se succédaient.
Alors certes, l’influence de ces hautes-pressions persistantes était souvent décriée en raison du manque de neige qu’elle occasionnait, surtout par les responsables de stations d’hiver, à l’époque, encore peu équipées en canons à neige, mais elle avait l’avantage de garantir de longues périodes de beau temps et d’ensoleillement qui font si cruellement défaut à cet hiver 09/10 particulièrement «crasseux». Je suis presque aussi fan de neige et de glisse que je le suis de bike, mais en consultant, semaine après semaine, ces bulletins météo jumeaux de l’hiver actuel, il m’arrive parfois de regretter certaines saisons des années 90, où le soleil régnait en maître sur les mois de décembre, janvier et, quelquefois même, février.
J’aime le soleil et la neige… surtout quand il y a du soleil.