Il en va de la peau des oignons, ou en tout cas de l’épaisseur de leur peau, comme de la chute tardive des feuilles, de la facilité ou non à peler l’ail, ou encore de l’abondance des noix ou noisettes, la croyance populaire les considère comme des indices naturels précieux pour établir un pronostic météo saisonnier, et en particulier, pour prédire quel genre d’hiver va nous accompagner entre décembre et avril.
Ainsi, selon que les oignons ont la peau fine et unique ou épaisse et multiple, l’hiver qui suit leur récolte sera doux et bref ou, au contraire, long et rigoureux.
Ponctuel, généreux en neige, froid et malgré tout ensoleillé, que demander de plus à une saison qui avait pris la mauvaise habitude de se faire de plus en plus capricieuse sous nos latitudes. Finalement, c’est beau un hiver… en hiver.
Celui qui est sur le point de s’achever va brillamment se réconcilier avec ses adeptes les plus exigeants et peut-être également, qui sait, avec ses détracteurs les plus inflexibles.