– Transition, transition, est-ce que j’ai une gueule de transition ?
– Euh… oui, un peu quand même.
65 kilomètres de villages, de champs, de vergers et de troupeaux pour relier les Terres d’Amanar au gîte Atlas Tizi House de Ali à Amizmiz, on peut effectivement commencer à parler d’étape de transition. Le Maroc comme certain(e)s l’attendaient peut-être. De la piste large, poussiéreuse, caillouteuse, des descentes qui succèdent à des raidards, des lignes droites interminables, des virages, parfois brusques, parfois larges, parfois relevés (miam miam), des oueds à traverser, d’autres à remonter, et, saupoudrés ça et là, quelques singles pour mieux aider à digérer l’effort exigé.
Le Haut-Atlas sans ses singles, reste le Haut-Atlas. Les paysages y rivalisent de beauté, les villages d’authenticité et les habitants de gentillesse. Rouler sans avoir à constamment se concentrer sur sa trajectoire, sa position ou sa vitesse, comporte aussi quelques avantages. Celui de pouvoir apprécier un pays de l’intérieur, tout en restant en selle, n’est probablement pas le moindre.
Le soleil se lève sur le somptueux complexe des Terres d'Amanar.
Corvée matinale de lavage des bikes sous les ordres avisés de sieur PA.
Début de rando au fil de l'eau d'un séguia (bisse du Haut-Atlas)
Premier village, premier attroupement, premiers sourires. Le bike en terres berbères c'est souvent "Ride & Smile"
L'art de ressortir d'un oued sans rouler sur les plus petits de ses admirateurs.
Jour de lessive à Tahanaout.
Stage de sherpa à la sauce berbère.
Tais-toi et pousse.
Croisement à l'anglaise.
Le train-train du matin.
A la recherche de la premières piste.
Notre Green Team.
Enfin un peu de piste. Certain(e) commençait à désespérer de pouvoir quitter les singles.
Sur piste ou sur chemin, la priorité reste la priorité.
Miam-Miam, du bon tubeless rempli de liquide anti-crevaison.
Chassez le naturel, il revient au galop.
Petit crochet par un des rares villages du Haut-Atlas encore dépourvu d'électricité.
Urban Ride...
... ou les charmes du job de coursier.
Sur un mur perché.
Toujours de la piste, mais avec vue cette fois.
Quand je serais grand, je serais un âne free-ride.
Petite escapade photographique pour El JP.
Orangina Way Of Morrocan Life.
El Capo.
Du monde au balcon.
The Yellow Track.
La Green Team encore et toujours à l'attaque.
Quelques jardins en terrasses pour une séance improvisée de bike-park.
Avant ...
... après. Va falloir que je retourne faire mes gammes sur un vrai bike-park.
Le lac Takerkouste est enfin en vue. Pas trop tôt, il est 14H30.
Mmmmhhh... ça sent bon le tajin quotidien.
Juste le temps d'une petite séance de lave-mollets...
... et l'entrée est déjà servie.
Tout restaurant marocain qui se respecte possède son chat, chargé de faire un sort à ses restes.
Pendant ce temps, les futurs mechouis apprécient l'herbe grasse des rives du lac Takerkouste.
Retour en piste en fin d'aprèm'. Direction Amizmiz !
A mi-parcours notre inspiré guide choisit l'option remontée d'oued.
Au régime des bancs de sable, les mollets du biker sont rapidement mis à rude épreuve.