Nouvelle immersion dans l’hiver, le vrai, grâce à un troisième retour sur le versant sud des Alpes valaisannes. A ce stade, on devrait peut-être carrément envisager une émigration saisonnière ? En tout cas, à l’heure où certains randonneurs se rabattent sur les boulevards d’or blanc artificiellement pétrifié pour satisfaire leur soif de dénivelé et de plein-air, c’est avec un vrai bonheur que nous avons retrouvé de très bonnes conditions de ski dans un environnement généreusement garni en neige (naturelle) et fraîchement replâtré de 30 bons centimètres de poudre.
Première escapade de notre week-end carnavalesque sur les hauteurs du col du Simplon, l’incontournable Spitzhorli. Avec son dénivelé raisonnable, sa proximité de l’hospice et son relief doux, elle est généralement considérée comme la course « populaire » par excellence. Parfait pour ne pas charger inutilement une journée déjà entamée par la longue liaison routière matinale, l’itinéraire menant à cet anodin sommet posé entre Nanztal et Nesseltal, privilégie les longues traverses à flanc et les interminables faux-plats pour offrir à ses « courageux » vainqueurs un panorama de toute beauté.
Un week-end de "carna" qui s'engage sous les meilleurs auspices : neige abondante, soleil omniprésent et ciel désespérément bleu. Y a pire comme perspectives.
Qui est le petit plaisantin qui s'est amusé à poser un rocher sur notre trace de montée ? Surement quelqu'un qui voulait qu'on lève la tête pour profiter du superbe coup d'oeil sur le massif du Fletschhorn.
La longue traverse menant au pied du Staffelgrat ou comment améliorer le bronzage de son profil gauche.
Le gruppetto en approche.
Üsseri Nanzlicke : si l'appellation apparait plutôt "barbare", son passage sonne le glas de l'interminable faut-plat montant d'Undre Rossue.
L'attaque de la pente finale face à un panorama de rêve : Hübschhorn, Breithorn et Monte Leone.
Le versant sud du Spitzhorli a visiblement souffert des tempêtes de ce fameux vent du sud qui réchauffe régulièrement le Vieux-Pays.
Arrivée au sommet sous un ciel s'échevelant par le sud.
Vue plongeante sur le célèbre Ganterbruecke et sa gorge où le règne de sieur hiver n'est déjà plus qu'un souvenir.
Brève contemplation sommitale avant d'opter pour un repli picnic dans un coin moins venté.
Une première partie de descente sous forme de parcours fléché à travers plaques de neige gelée et cailloux affleurants.
Avant de retrouver un manteau neigeux plus copieux, dès le Nanzlicke franchi.
Manteau que nous mettons aussitôt à profit malgré le manque de déclivité.
20 centimètres de fraîche posés sur une sous-couche compacte et épaisse. Si ce n'est pas la configuration idéale, disons qu'on s'en rapproche.
Habituel bla-bla de mi-descente et agréable moment d'échange sur le bonheur d'être ici et maintenant.
Retour aux affaires dans une neige qui vire gentiment vers sa variante qualifiée de printanière.
Neige molle et pente s'accentuant pour une deuxième partie de descente pas moins sympa, juste un peu plus éprouvante.
La retraversée des couloirs de la face sud du Tochuorn, bien réchauffés par le vaillant soleil de mars : passage en décalé et arrêt intermédiaire fortement déconseillé.
La folle séance de ski-cross final à travers les ressauts rocheux de Stalde pour tenter de regagner l'hospice "à la glisse". Principal problème, parvenir à conserver de la vitesse tout en tentant d'éviter les nombreux randonneurs à raquettes éparpillés sur le parcours...
L'interminable et désespérant schuss final. Plus la vitesse diminue, plus la perspective d'un inévitable poussage s'insinue dans l'esprit.
Et de fait, pendant que les kitistes profitent des largesses d'une bise encore bien présente, nous finissons "à bras".
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