…. nous avons résolument « adopté » le versant adret de la vallée du Rhône. Grâce à son ensoleillement optimal et à sa relative douceur, nous persistons en selle pendant que stratus et froidure enferment chaque jour un peu plus le plateau suisse dans un hivernage dépourvu d’intérêt. Chronique d’une fin de saison annoncée et d’un changement de montures de plus en plus attendu. Normalement, si Monsieur hiver ne retombe pas dans un de ses travers favoris, débarquer de nulle part au beau milieu du mois de janvier, les épisodes de cette chronique devraient être aussi rares que les milliards de bénéfice au bilan 08 de notre très chère (c’est que cas de le dire) UBS.
16 novembre 2008 : gelées matinales et séance Nespresso à rallonge(s) obligent, notre rando du jour démarre carrément sur le pas de porte de la cuisine de sieur JP. Une rando arbori-viticole sur le coteau de Fully, à la redécouverte des copieux pourcentages des routes de vigne, mais aussi des charmes oubliés de certains chemins ayant accompagné les premiers tours de roues à crampons de mes acolytes habituels. Une sortie « vintage » aussi inopinée qu’appréciable en cette période… de non saison.
Bleu, c'est le prénom du ciel, et saignant, le nom de notre chemin de début de rando.
Court mais appréciable répit entre vignes et forêts.
Yes, we can ! Ceux qui connaissent la côte de sortie du village de Buitonnaz comprendront.
Et quand on croit que ça ne monte plus, ça monte encore, et même de plus en plus.
Désolé, faudra avoir recours à Photoshop pour rajouter le sourire.
Le pif-paf du réservoir de Lantannaz : le premier chemin de la journée est toujours très apprécié.
Un début de single ludique et localement piégeux. Le contexte est idéal, pour oublier le mal de jambes et les pulsations déjà dans le rouge.
La partie de montagnes russes commence par une folle descente...
... pour persister dans la verticalité, mais ascendante cette fois.
Feuillages de fin d'automne pour un chemin enfin revenu à plus d'horizontalité.
"Crissement des feuilles mortes, douceur de l'air et single devenu joueur : le tiercé gagnant d'un dimanche qui aurait tout aussi bien pu être dédié au triathlon (TV/canapé/frigo).
Une fois de plus, notre bonheur est dans le pré."
Petit exercice de style pour ressortir de la gorge du torrent de Metin.
Casse-croûte improvisé mais gargantuesque dans la douce chaleur d'un pierre olaire rencontré (presque) par hasard.
Quelques saucissons secs et ailes d'épervier plus tard, il faut déjà songer à replonger vers la fraîcheur de la plaine du Rhône.
L'estomac bien calé....
... et l'esprit concentré pour déjouer les pièges cachés sous le tapis de feuilles mortes ou ceux tendus par les les branches traîtresses.
Un chemin à l'appellation prédestinée ?
Un environnement rocailleux et désséché pour une descente plus gratifiante que dans mes lointains souvenirs.
Raccourci viticole pour éviter quelques hectomètres de bitume indésirable.