Après une nouvelle soirée encore bien arrosée, notre escapade du vendredi nous ramène en altitude pour notre dernier jour de « ride ». Nos petits matins se ressemblent mais notre programme s’affine peu à peu autour d’une unanimité (presque) retrouvée. La partie supérieure des vallées confirme son caractère herbeux souvent agrémenté de chemins moins cassants, plus terreux et plus roulants. Un premier specimen nous permet de nous échauffer en souplesse à travers forêts de pins et prairies grasses, avant qu’un second, plus rugueux, nous fasse basculer sur le versant opposé de la crête séparant les villages de Bubión et de Portugós.
« Cafés solos » en terrasse et pains au chocolat offerts par le boss Michael « himself » nous redonnent le tonus nécessaire pour avaler la longue remontée sur piste, jusqu’à un somptueux « camino » à flanc qui nous permet de nous enfoncer profondément dans la vallée du Rio Trévelez. Après une nouvelle folle dégringolade « gaz en grand », nous en ressortons via un « amazing » sentier en balcon, au caractère bien trempé. Concentration et aptitude à gérer rochers, marches et passages exposés, exigées. Deux derniers tronçons, séparés par l’incontournable lunch à notre désormais habituelle pizzeria de Mecina-Fondales, clôturent notre journée de la meilleure des façons.
Et voilà, la boucle est bouclée et notre superbe semaine ibérique (déjà) terminée.
Hasta pronto, Andalucía y ¡Viva España!
Le premier chemin de notre dernier matin névadien.
Quand douceur de vivre, tiédeur de l'air et onctuosité du sentier jouent de concert ...
... la symphonie ne peut être que pastorale.
Les hauteurs confirment leur caractère fluide et sans cailloux.
Sans cailloux, mais pas sans passerelles. Dans cette Sierra regorgeant de ruisseaux et de torrents, elles sont souvent fort utiles.
Bien cadré ... et bien encadrés. Encore merci au team Switchback.
Les fauves sont lâchés dans la pampa. Mieux vaut tenir sa droite ou rouler vite.
Assis ou debout, l'histoire c'est de rouler.
Un premier et étroit défilé rassemble nos trajectoires disparâtes...
... que Michael, the Boss, s'empresse de bonifier grâce à ses compétences et à sa connaissance du terrain.
La Vallée n'est pas express, aujourd'hui. Et ça va bien aussi.
Il a bon dos le lézard. Comme depuis une semaine on ne voit que vos c..., autant l'afficher ouvertement.
Difficile de savoir comment ça tourne en ne se fiant qu'à la façon (opposée) de pencher de certains.
A chaque jour sa séance de bobsleigh.
Même le saut au grand tremplin est envisageable, à condition d'effeuiller quelque peu ce specimen hors-pair.
Pendant que certains maraudent, d'autres se contentent de bouffer de la poussière.
Et un petit "Rock Garden" en guise de lunch, ça vous dit ?
Pourquoi pas, si c'est accompagné avec un peu de verdure.
Il suffit de bien secouer pour retirer toute l'eau de rinçage ...
... et de saupoudrer le tout avec un filet d'élégance aérienne élevée sur piste de DH.
Plonger dans un canyon, implique souvent d'avoir à pédaler pour en ressortir. Tôt ou tard.
Et en matière de pédalage, le "boss" est aussi teigneux qu'il est précis en matière de choix de trajectoires.
L'aller était délicieux, le retour est divin.
Dans la vallée de Pórtugos, les chemins à flanc rivalisent de qualités pour attirer le biker.
Un choix de trajectoires parfois fantaisiste, mais une allure jamais prise en défaut.
Pourquoi rester sur le "camino" quand les à côtés sont si alléchants ?
On a déjà la chaleur et la poussière. Pour le Rioja Crianza, il faudra encore patienter quelques mois.
A l'approche des gorges du Rio Trévelez, le chemin se fait plus aérien...
... et plus rocheux.
Deux caractéristiques essentielles pour fabriquer un beau balcon.
Un balcon parfois conciliant ...
... et parfois moins.
Casque ou pas casque, si l'envie de basculer les prenait, pas sûr qu'on retrouve grand'chose.
En deux lacets proches et cousins, soudain tout bascule.
Le flanc devient falaise ...
... et les choix de trajectoires deviennent challenge.
Mmmmhhh, c'est quand qu'on va rendre visite au versant opposé pour tâter de ses switchbacks pour adultes ?
En Sierra Nevada, sources et fontaines sont monnaie courante, mais celles à l'eau naturellement pétillante sont plus rares. Autant en profiter pour se rafraîchir avec des bulles.
The last shuttle for the last sister.
Last but not least.
Cette dernière hermana a vraiment tout d'une grande.
Exigeante, engagée et valorisante. La compagne idéale pour finir la journée... et le séjour.
