Trois jours à bouffer du rocher surchauffé, de la caillasse instable ou du pavé millénaire commençaient à nous laisser penser que la Sierra Nevada, comme beaucoup d’autres contrées méridionales, n’avait rien de plus « flow » à proposer en matière de chemins. Et puis, il y a eu le jeudi. Encore un lendemain d’hier. Mais un hier sous la forme d’une journée de repos passée à survoler un Alhambra bondé de touristes asiatiques. Un hier à écluser des sangrias et à dévorer des tapas, dans la moiteur étouffante de la chaleureuse petite cité de Grenade.
Dans l’habituelle fraîcheur matinale, nous nous sommes enfin élevés au-dessus de la limite des forêts et enfoncés plus profondément dans la vaste combe séparant le Pico Veleta du Mulhacén, point culminant de notre Sierra d’une semaine. D’abord via une piste large et tortueuse s’ingéniant à jouer aux montagnes russes, puis par un divin « camino » légèrement montant et délicieusement joueur. Sur cet étroit ruban, enfin terreux, ondulant et slalomant dans les vastes pâturages d’altitude, tout le monde s’est rapidement senti comme à la maison. Enfin, surtout les heureux possesseurs du très prisé passeport valaisan.
Une (demi) journée dans les alpages, les Hérens en moins et l’air maritime en plus
Un dimanche matin dans les Alpes ?
Presque, un jeudi, dans les Alpujarras.
Une piste à remonter ...
... et des raidards à escalader.
Il y a plusieurs façons d'évacuer les excés de la veille. Transpirer en est une...
Le premier chemin du matin est montant, une fois n'est pas coutume.
Enfin, montant, descendant, sinuant, ludique, joueur. En fait, c'est le chemin parfait.
Autre perfection, le ciel : bleu c'est juste son prénom, aujourd'hui.
Plus on s'enfonce dans la vaste combe séparant le Pico Veleta du Mulhacén, plus notre petit jeu du matin devient divin.
Maître JP dans son décor préféré : des fleurs au premier plan, un biker au second. Tel est pris qui croyait prendre.
Señor Guy Leflow se sentirait-il des ailes ?
Tapis jaune pour un 180° descendant.
Avec l'altitude, on a perdu l'habituelle caillasse de notre menu.
Un retour sur terre qui réjouit plus d'un biker (valaisan).
Le kern aveugle. Une histoire pour belge.
L'amandier le plus haut perché de la Sierra Nevada irradie de ses fleurs printanière. De là à dire que l'hiver est définitivement terminé, il n'y a qu'un pétale.
Le ciel, la terre, ce matin a tout pour plaire.
Profitant de notre rapide perte d'altitude, les premiers rochers remontent à notre rencontre.
Mais notre ondulante descente reste toujours ludique à souhait.
Las chuletas bêlent, las bicicletas passent.
Retour en terre ocre et connue.
La primera de las tres hermanas est désormais moins farouche que lors de notre première rencontre.
A force de se fréquenter, on a fini par arrondir nos angles respectifs.
Notre retour vers Bubión est aujourd'hui plus panoramique que réellement plongeant.
Panoramique mais méchamment fréquenté par quelques reptiles peu recommandables. Mieux vaut ouvrir les yeux avant de mettre pied à terre.
Ca tombe bien, je ne compte justement pas déclipser mes SPD avant l'arrivée.
Le plus long tronçon rectiligne de la semaine ?
Notre trio de pueblos : en haut, Capileira, au centre Bubión et, en fond de val, Pampaneira.
Pampaneira, dont nous commençons à connaitre les moindres ruelles et rigoles.
En Sierra Nevada, rien ne vaut un petit shuttle pour vous rapprocher d'une hermana ou d'une autre.
C'est nouveau ça, tu fumes maintenant, VG ?
Riding With Style. Dixit PA from Marak.
Notre Phil national pris en flagrant délit de raté. Le cliché rare et cher, par excellence.
L'appel des cervezas est irrépressible.
Enfin, surtout pour ceux qui disposent encore de deux pédales à se mettre sous la semelle.
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