Sierra Nevada 2015 – Vagabundeos en las Alpujarras
On avait choisi la Sierra Nevada pour « el sol, las rocas y el polvo », mais quand « la sangria, las cervezas y las tapas » sont si grâcieusement proposés, pourquoi se contenter de rouler nez dans le cintre en ne bouffant que des barres de céréales. La bicicleta de montaña, version andalouse, c’est, certes des caminos, beaucoup de caminos, mais aussi un art de vivre qui sait faire une large place aux pauses régulières et souvent agrémentées de ce qui fait la renommée de l’Espagne depuis toujours, des « aperitivos » délicieux et une convivialité aussi spontanée que communicative.
L’Andalousie, comme beaucoup de contrées méridoniales de l’Europe, compte aussi une grosse colonie d’anglo-saxons, adeptes de soleil et de douceur de vivre, dont Mickael, le boss canadien de Switchback, notre guide et ange-gardien d’une semaine, pour qui compétences et connaissance du terrain riment avec sympathie et incontrournable humour « british ». Quinze ans de vie andalouse en ont fait un hôte incontournable pour déguster ce que le versant sud de la Sierra Nevada propose de mieux en matière de « sentieros », comme le fluidissime « Petrol Head », le rapide « Cresta Run » ou le fameux « Exit Through The Giftshop » et ses 100 lacets, tous au programme de notre deuxième journée en terre ibérique.
Un petit "Rock Garden" matinal, histoire de décoller des paupières déjà fatiguées ?
Si certains ont le réveil plutôt facile...
... d'autres ont des compétences largement au-dessus de la moyenne, comme West', ex-downhiller et accessoirement notre guide du jour.
Au final, chacun prend son rythme...
... au gré des virages ...
... et des cassures.
Bubión downtown...
... before Bubión suburbs.
Smiling Pete à l'approche du flowtistic "Petrol Head"
GAAAAAAZ !
Or gaz with care ;-)
L'Ibis Team en plongée synchronisée vers Pampaneira.
Moins de caillasse ...
... mais néanmoins quelques passages plutôt engagés.
Pampaneira : y a moins de risque d'y rencontrer des voitures ...
... que de finir au fond du caniveau.
Frutos del mercado...
... contra chocolate artesanal. Pour certain, y a pas vraiment photo.
Le "camino" d'après orage.
Une petite merveille aussi lisse que la peau d'un bébé.
Mais un bébé qui grandit vite, et qui retrouve rapidement la rugosité d'une première puberté.
D'un côté des clématites et de l'autre des aloes. L'Andalousie est aussi une terre de contrastes.
Une crête posée au milieu de la vallée d'Orgiva...
... ou le challenge de "l'impossible climb". Les anglo-saxons s'y essaient dans différents styles.
Façon BMX pour West'...
No rush style pour Pete...
... mais seuls les Valaisans finissent par la vaincre ...
... "on the bike".
Toutes les montées, même impossibles, sont suivies par une (re)descente, ou certains lâchent plus les chevaux que d'autres.
L'orage aux trousses mais le sourire aux lèvres.
Le "bike-park" d'Orgiva, la ville des hippies.
Végétation luxuriante et couleurs contrastées.
Après une nouvelle ascension un peu mouvementée, shuttle en rade et vélos d'emprunt...
... l'attaque de la célébrissime "Exit Through The Giftshop" met forcément en appétit. Peut-être même un peu trop, à voir les trajectoires choisies par l'ami West'.
Vincent, le Belge éternellement souriant...
... ou le Suisse appliqué.
Sur un aussi divin "sendero", chacun trouve forcément son bonheur.