Difficile de prédire si 2018 sera un grand cru, mais ce qui est déjà sûr, et palpable, c’est qu’il débute par un grand mal de cul. Retour en selle, donc, en chemins, mais surtout en plaine, parce que du côté de la montagne, vu les tonnes de neige qui y subsistent, on n’est pas près de remettre nos cols et « pass » préférés sous nos roues cramponnées. Qu’importe, on prolongera la saison à mi-coteau, d’autant que les chemins qui y fourmillent ont un avantage que parfois on oublie, ils ne nécessitent que très rarement du portage.
Nouvelle entame de saison du côté d’un bois de Finges ébouriffé par les rafales d’un foehn certes tempétueux, mais qui a déjà complètement asséché nos chemins. Bouffer de la poussière immédiatement au terme d’un hiver aussi humide et généreux en précipitations n’est décidément pas le moindre des intérêts d’aller rouler dans le Valais Central.