Ce n’est pas que le régime « sans selle » nous manquait, mais il y a un temps pour tout. Ou, en tout cas, une saison pour chaque passion. Après ce bel hiver sur les skis, plus souvent payant qu’à son tour, en matière de conditions de neige, quel bonheur de retrouver la terre des chemins et la douce mélodie de la roue libre qui cliquette joyeusement. Toutes proportions gardées, la poussière des chemins est au VTT, ce que les gerbes de poudreuse sont au ski, un signe extérieur de bonheur.
Et notre bonheur du jour, comme bien souvent au printemps, on l’a (re)trouvé sur la très relative horizontalité des « Wanderwege » du Bois de Finges. A chaque début de saison ses jalons. Les nôtres se nomment « Pfinwald », « Illgraben – Bhutanbrücke », « Château Lichten » ou « Rotafen Hohe Brücke ». Des noms à consonance rocailleuse et gutturale qu’il fait toujours bon retrouver pour poser un premier diagnostic physico-ludico-technique, au sortir d’un nouvel hiver loin des chemins.
Eh bien, si on en croit notre rapide bilan anatomique, au retour à Sierre, mis à part beaucoup de poussière dans les voies respiratoires (et pas seulement celle en provenance du Sahara) et deux ou trois impacts ensanglantés sur les tibias, on sait encore faire du vélo. Et c’est une base sur laquelle on peut envisager de construire une nouvelle saison.
VTT 2019, c'est reparti ! Une douce traversée du Bois de Finges et puis...
... l'incontournable ascension vers la passerelle bouthanaise sur l'Illgraben. Un jour peut-être, on y arrivera... d'un trait, d'un seul. Ou pas !
Si les planches de bois ont cédé leur place à un caillebotis aussi adhérent que rassurant ...
... les drapeaux de prière sont toujours aussi malmenés par un foehn pas vraiment décidé à s'essouffler.
Chateau Licthen, toujours aussi gouleyant à avaler, mais toujours aussi rugueux à escalader, saison après saison.
Ciel laiteux et tempête de foehn pour une ascension pleine de contrastes et de puls'.
La vigne a débourrée, nous pas encore vraiment. Les jambes tournent, mais ça grince encore un peu.
C'est le printemps ! Les abords de notre piste fleurissent, les chaussettes (de JP) aussi.
Le toboggan de Getwing ! Après un premier examen physique, voyons comment la technique a passé l'hiver.
Ca manque encore un peu de feeling, mais tout ne s'est pas évaporé sur les skis.
Repos bien mérité pour les montures, sandwich à peine moins mérité pour les bikers, et grosse galère pour trouver un recoin abrité de ce satané vent.
La première épingle d'une saison qui en comptera sûrement quelques unes supplémentaires.
Et un toboggan qui porte chaque saison un peu mieux son nom. Pas facile à rouler ailleurs qu'au fond de son profond sillon.
Quand avril poudroie déjà autant, l'été promet d'être long et brûlant.
Cinq rangées de fils électrifiés ? Ce n'est plus une clôture, c'est une prison.
Et localement, une prison un tantinet envahissante. Pas toujours évident de trouver une ligne entre claie et ardoise.
Contrairement aux premières gorgées de bière, chères à Delerm, notre premier chemin de la saison est un plaisir majuscule.
Même si toutes les sensations ne sont pas encore au rendez-vous, le bonheur est désormais de retour sur terre.
Quoique, vu le style, on pourrait encore parler de "carving".
Je ne sais pas si c'est sa proximité avec la STEP locale qui le motive, mais quand il a décidé de plonger, il plonge, ce toboggan fumant.
Sans digue, le Rhône est plus dingue ! Et surtout, beaucoup plus amusant à rouler.
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