On le sait, avril est versatile. Jamais avare d’une saute d’humeur entraînant un retour d’hiver, jamais en reste, non plus, d’un excès d’optimisme, distillant un coup de chaud comme une pré-canicule avant l’heure, c’est le mois des grands écarts par excellence. Après un démarrage sous le signe de la neige et du froid, semaine « pascale » oblige, le millésime 2015 semble gentiment basculer vers ce qui devrait toujours être son qualificatif de prédilection, « printanier ». Dix jours de temps sec, d’abord frais, puis de plus en plus doux, ont permis à nos chemins préférés de s’assécher et à l’air de se radoucir. Le retour en selle est désormais tout naturel. Pourvu que ça dure !
Seconde escapade en terre de Finges, notre meilleure alliée du printemps, pour une nouvelle sortie de remise en jambes. Si le « cardio » est encore un peu hésitant, les jambes « tournent » déjà plutôt bien et les sensations, retour sur le sec oblige, retrouvent peu à peu leurs repères dans nos cervelets engourdis par le long hiver.
Welcome back on the bike(s) – même, ou surtout, s’ils ont beaucoup changé pendant la trêve hivernale -.
Le rouge Ducati a fini par déteindre sur la monture 2015 de sieur JP. Comme le 27.5.
Rouge sur blanc, tout fout le camp ...
... ou peut-être pas, précieux nectars du célèbre Château Lichten obligent.
Notre NSA à nous agrandit ses oreilles année après année. Attention à ce que vous confiez à vos smartphones, super Doris vous écoute peut-être.
Brentjong - Ober Lichten, le premier ruban poussiéreux d'une saison qui, espérons-le, en comptera encore beaucoup d'autres.
Déluge de rouge pour un retour à de premières amours, jamais vraiment oubliées. JP restera toujours un grand romantique.
A peine sorties de l'hiver, les prairies ont déjà retrouvé toute leur verdeur, alors que les arbres sont encore en manque de feuillage.
Dix jours de soleil et notre rocailleux adret préféré poudroie déjà comme au meilleur été.
Echappé de la Sky pour mieux apprécier la terre meuble et la caillasse surchauffée ?
Train avant léger et excès d'optimisme : si les épingles d'Ober Rotafen sont toujours aussi joueuses, les réflexes sont encore un peu engourdis.
Bon, au moins, le sens des trajectoires est déjà retrouvé. Et, ici plus qu'ailleurs, c'est assez rassurant.
Notre Baljen Express n'est provisoirement pas encore squatté par ses résidents herbivores habituels.
Retour en terre pas inconnue !
The Stairways To Heaven !
Ces anémones pulsatilles vous seraient reconnaissantes de ne pas rater votre épingle, sous peine d'épilation involontaire avant l'heure.
Du flow et de la maîtrise : les bienfaits du rouge par l'image.
Ou du turquoise infiniment onctueux et facile à vivre ?
Sans chemin de digues, le retour par les berges du Rhône redevient tout de suite plus sauvage.
Dommage qu'on ne puisse pas rajouter de son aux images ...
... car, au printemps, tous les étangs de Finges coassent à qui mieux mieux.
Une nouvelle passion pour le rouge, mais pas forcément désintéressé, pour autant, par le houblon et les bulles.