Histoire de profiter du beau temps retrouvé et de tirer parti des récente chutes de neige de la semaine, nous avons choisi d’aller crapahuter du côté de la combe de Barasson, à quelques encablures du toujours très fréquenté hospice du Grand-St-Bernard. Si l’endroit n’offre pas forcément des conditions de ski exceptionnelles, en raison de sa déclivité généralement assez faible, il est réputé plutôt sûr, ce qui est toujours appréciable après une période de fort foehn suivi de plusieurs jours de mauvais temps.
Loin du ballet des hélicoptères du médiatique Xtreme du Bec-des-Rosses et à peine plus près de celui des secouristes engagés sur l’avalanche du Mont Flassin, nous avons profité du havre de paix offert par le vallon de Barasson pour passer un dimanche matin de pur bonheur, grâce à un tracé de montée résolument conciliant, une couche de neige poudreuse modeste mais drôlement appréciable par les temps qui courent et un soleil aussi matinal que vaillant.
Le très médiocre enneigement à 2'000 mètres d'altitude ne laisse pas présager d'une fin de saison inoubliable.
Si la quantité n'est toujours pas au rendez-vous, la qualité du manteau neigeux est aujourd'hui prometteuse.
Avec des faces nords intégralement "placardées" de fraîche, notre renoncement à l'option Tête de Ferret prend un tout autre sens.
La croisée des chemins : à l'approche de la 2ème cheminée d'aération du tunnel routier, nous laissons sur notre droite l'habituelle procession des "fidèles" de l'hospice...
... pour remonter la vaste Combe de Barasson.
Peu de randonneurs pour une trace toute fraîche. Finalement, l'oubli matinal de notre 3ème paire de peaux nous aura peut-être épargné d'avoir à tracer.
L'arrivée au col ouest surgit rapidement dès que le premier, et dernier, raidillon de l'ascension est avalé.
Après un appréciable (car rare) casse-croute dans la douceur ensoleillée du col, nous attaquons la descente pendant que des randonneurs moins matinaux en finissent avec leur ascension.
Et qui dit raidillon, dit aussi, généralement, descente gratifiante.
30 cm de poudre sur la seule pente digne de ce nom, notre menu est aussi appétissant que frugal.
Les virages se rallongent mais les faux-plats ont rapidement raison de notre soif de carve et de neige fraiche.
La deuxième (et dernière cassure) de notre descente.
Une dégustation empressée ...
... et prolongée jusqu'à la limite du retour en "poussage".
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