Je me demandais si toi aussi tu photographiais des plateaux de sushis pour les mettre sur Facebook, histoire de faire...
Les sommets alpins qui me narguent de toute leur blanche hauteur ont invité le ciel à enduire de bleu cette journée glacée.
Dans la chaleur de mon entrée, les skis sont prêts, fardés et fartés pour un prochain WE de glisse.
Complices de mes dernières parties de plaisir, ils se dressent dans le plastique de leur housse...
Seulement, piètre amant, je n'ai pas envie d'eux : on se connaît par coeur, et nos ébats sont tranquilles, désormais ...
Dans la chaleur de mon entrée, les skis sont prêts, fardés et fartés pour un prochain WE de glisse.
Complices de mes dernières parties de plaisir, ils se dressent dans le plastique de leur housse...
Seulement, piètre amant, je n'ai pas envie d'eux : on se connaît par coeur, et nos ébats sont tranquilles, désormais ...
Dimanche 16 mars, vient au monde une superbe journée ensoleillée, qui va faire de l'ombre aux plus beaux jours d'octobre. Et pour fuir ce bébé qui promet d'être très chaud, j'me lance dans un chemin s'insinuant, tel un cordon ombilical, dans le ventre frais de la forêt guyanaise. Christian, mon plus fidèle compagnon, se joint à moi. Nous partons, sur nos vtts, à la recherche d'une mine de tantalite abandonnée.
Cette année, la saison des pluies est plutôt discrète. Les alizés dominants de nord-est maintiennent la ZIC sur les côtes du Brésil. Aussi en l'absence des fortes pluies, responsables des chutes d'arbres et des mares à boue gigantesques, le chemin forestier se trouve être en assez bon état. Toutefois les bas-fonds sécrètent toujours une boue épaisse qui refuse ostensiblement de durcir. Lancé comme un locomotive, Christian franchit ces passages en tête. La boue s'ouvre, les lèvres s'écartent et avant qu'elles ne se referment, je le suis dans le rail tel un wagon aveugle. On appelle cette technique de franchissement " le passage de boue en train".
Cette année, la saison des pluies est plutôt discrète. Les alizés dominants de nord-est maintiennent la ZIC sur les côtes du Brésil. Aussi en l'absence des fortes pluies, responsables des chutes d'arbres et des mares à boue gigantesques, le chemin forestier se trouve être en assez bon état. Toutefois les bas-fonds sécrètent toujours une boue épaisse qui refuse ostensiblement de durcir. Lancé comme un locomotive, Christian franchit ces passages en tête. La boue s'ouvre, les lèvres s'écartent et avant qu'elles ne se referment, je le suis dans le rail tel un wagon aveugle. On appelle cette technique de franchissement " le passage de boue en train".
La forêt est bien blanche, elle paraît assoupie, nul autre bruit qu’un coeur dans ce corps engourdi. Vierge de toute...
Comme un vol de morphos hors du cocon natal, Fatigués de rouler sur des routes inhumaines, De partout, les amoureux...
C'était il y a peu d'années, disons quelques jours, dans une petite île des caraïbes, séjournait un vttiste, qui ne pouvait satisfaire à sa passion dévorante.
Levé tôt, l'homme était confortablement assis à la terrasse de sa chambre. Devant lui, à quelques pas, la mer infatigable s'écrasait lourdement contre une digue rocheuse avec un bruit de gargouille percée. Tout prés, le clic-clac régulier d'une cisaille de jardinier se rapprochait. L'homme esquissa un mouvement de recul, tel un iguane surpris sous le doux soleil matinal. Les cisailles, terriblement affûtées, coupaient tout ce qui dépassait de la haie, tiges dures comme bouts mous. - Hello !
- Hi !
- Connaissez-vous des spots sympas à Saint-Martin où je pourrais faire du vtt ?
L'échange fut de courte durée, le jardinier parlait un anglais insulaire que plusieurs classes de terminale n'auraient pu décoder. Dommage car le vttiste avait faim. Seulement deux heures de vtt en dix jours, c'était pas un régime mais un jeûne mortifère.
Levé tôt, l'homme était confortablement assis à la terrasse de sa chambre. Devant lui, à quelques pas, la mer infatigable s'écrasait lourdement contre une digue rocheuse avec un bruit de gargouille percée. Tout prés, le clic-clac régulier d'une cisaille de jardinier se rapprochait. L'homme esquissa un mouvement de recul, tel un iguane surpris sous le doux soleil matinal. Les cisailles, terriblement affûtées, coupaient tout ce qui dépassait de la haie, tiges dures comme bouts mous. - Hello !
- Hi !
- Connaissez-vous des spots sympas à Saint-Martin où je pourrais faire du vtt ?
L'échange fut de courte durée, le jardinier parlait un anglais insulaire que plusieurs classes de terminale n'auraient pu décoder. Dommage car le vttiste avait faim. Seulement deux heures de vtt en dix jours, c'était pas un régime mais un jeûne mortifère.