Fêter l’anniversaire d’un proche est généralement un moment de joie et de convivialité. Le faire sans le prévenir, dans un refuge d’altitude, par une glaciale nuit d’hiver, en ayant préalablement mis au courant et invité tous ses amis, c’est y rajouter une grosse dose d’originalité, mais surtout d’émotions. Demander à chaque participant de se munir d’une paire de raquettes ou de ski de rando pour gagner le lieu des festivités à la force du mollet et à la lueur des lampes frontales, c’est faire le pari que le jubilaire possède de « vrais » amis. Et enfin, organiser un retour vers la plaine dans une folle course de luges au clair de lune, c’est bien connaître ces mêmes amis et savoir qu’ils ont tous su conserver une véritable âme d’enfant.
Ensuite, les choses sont extrêmement simples. Il suffit de trouver une montagne superbe avec un refuge pittoresque, tenu par un patron sympathique et bon vivant, (le Valais en regorge) de choisir une nuit de pleine lune, (en cas de non concordance avec la date d’anniversaire, changez celle-ci, ça augmentera encore l’effet de surprise) d’organiser le transport du ou des cadeau(x) à l’insu du jubilaire (choisissez un prestataire ayant déjà fait ses preuves) et finalement, de donner rendez-vous à tous les participants dans une lieu facile à trouver et bien pourvu en fins nectars du vignoble local.
A partir de là, il suffit de faire confiance à la nature humaine et laisser la mayonnaise prendre. Si comme moi, vous avez la chance de cotoyer des gens « biens », la fête sera réussie, l’ambiance « magique » et les émotions nombreuses et inoubliables.
Ovronnaz, vendredi 25 février, 19H30. La température frôle déjà les -10°C. Les préparatifs vont bon train, chacun organise sa configuration en vue de la montée vers La Loutze.
Les équipements sont chaussés ou chargés, les sourires bien accrochés, le départ peut être donné.
La montée est douce mais la nuit glaciale. Le petit groupe fend paisiblement l’obscurité dans les crissements de neige et les rires sonores.
En émergeant de la sombre forêt initiale nous avons le plaisir d’assister au magnifique spectacle du lever de lune sur la vallée du Rhône. Magique.
Le jubilaire du jour, sourire au lèvres et moustache au vent.
Les moyens de locomotions et les rythmes divergent, mais la magie de l’ascension au clair de lune réjouit visiblement chaque participant. Le peloton s’étire, les groupes se font et se défont au gré des affinités, des sujets de discussions, mais surtout de la cadence des marcheurs.
Après une petite heure d'effort, la silhouette cossue des bâtiments de la Loutze rencontrent la lumière de nos lampes. Aucune marque de fatigue sur les visages souriants des premières arrivées.
Le groupe se recompose au ryhtme des arrivées. Les sourires fleurissent toujours, preuve que l’effort ne fut pas insurmontable.
A mesure que les silhouettes émergent de la nuit, les visages s’éclairent.
Mr Jack’, radieux, comme à son habitude.
Fanny, la benjamine de l’équipée, profite de quelques minutes de repos pendant que les derniers terminent leur ascension.
L’arrière-garde finit par déboucher de la nuit sous les hourras et les cris d’encouragements.
Le pas de porte à peine franchi, la chaleur du feu et l’hospitalité des lieux réjouissent immédiatement les mines.
Les premières coupes de champagnes sont avalées dans l’allégresse du retour au chaud.
Pendant que les corps se réchauffent, les esprits se rencontrent au gré des discussions
A l'instar du doux nectar, l’atmosphère se met rapidement à pétiller.
Les assiettes sont provisoirement encore vides, mais l’ambiance festive gagne déjà toute la joyeuse tablée.
Les sujets de discussions varient selon les générations et les affinités.
La co-organisatrice, dont il faut ici, une fois encore, relever le mérite et les compétences, tout sourire face à la tournure prise par les événements.
Le volet sustentateur de la soirée débute avec l’arrivée des premiers caquelons. Les conversations se calment, les estomacs s'apaisent mais la convivialité demeure.
Intermède funambulesque pour fin repas festive : Maître Paul dans ses œuvres.
Minuit, -15 (ce n’est pas l’heure, mais la température à l’extérieur). Il faut déjà quitter la douce chaleur du petit alpage-refuge, pour se préparer à la redescente vers Ovronnaz. Chacun peaufine sa technique en vue de la folle partie de glisse qui s’annonce.
Courte pause improvisée en vue de retrouver ses esprits, partager ses premières impressions ou tout simplement reprendre son souffle.
Les itinéraires varient, les techniques divergent, mais les cris de joie des petite loupiotes qui émergent « plein gaz » de la profonde nuit témoignent du plaisir partagé.
Les plus grands retrouvent leurs souvenirs d’enfance
Alors que les plus petits sont enchantés de partager leur plaisir du jeu avec leurs aînés.
Les regroupements sont propices aux commentaires ravis et aux échanges enthousiastes.
Les skieurs, malgré les difficultés rencontrés par la descente en nocturne, se mettent au diapason.
Derniers conseils ou nouveaux challenges. La folle course vers Ovronnaz n’en finit pas de réjouir les visages transis par le froid mordant.
Démonstration de freinage, version ABS débranché. Les spectateurs se poussent rapidement pour éviter le carambolage.
Autre méthode de freinage, tout aussi efficace, mais faisant parfois moins l’unanimité. Ejecter sa passagère par l'avant pour faire obstacle et ralentir l’attelage emballé par la vitesse.
Retour sur terre, parfois abrupt, mais exercice unanimement salué.
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