Ce qui est intéressant quand on a la chance d’avoir des amis valdôtains, outre le fait qu’on est toujours bien accueilli dans leur belle région autonome, c’est qu’on peut aussi les solliciter pour avoir toutes les informations nécessaires à la planification de nouvelles randos VTT. Et quand ces amis ne sont que virtuels (FB ou Insta), on peut alors s’inspirer de leurs sorties pour ajouter de nouvelles idées à un carnet de courses jamais assez rempli, malgré 25 ans de passion bien assouvie.
La Pointe de la Pierre appartient d’abord à la seconde catégorie précitée. Les photos de son ascension finale, tout en « singletrack » et de sa transition jusqu’au col du même nom, avaient su titiller mon œil averti en matière de VTT alpin. Outre le fait que l’endroit semblait particulièrement « bikable », il proposait des panoramas tout à fait exceptionnels, même pour un Val d’Aoste qui n’est pourtant jamais avare en la matière. Alors, on allait forcément devoir aller y rouler un jour ou l’autre.
Et ce jour, c’est celui de l’Assomption 2023, le 15 août, férié en terres catholiques. Direction Ozein sur Aymavilles pour aller vérifier « in situ » si la réalité est bien à la hauteur des promesses entrevues et des options discutées ensuite.
Résultats, pour ce qui concerne l’ascension, en assisté, le chemin final est certes exigeant mais quasi intégralement roulable. Absolument magique ! En revanche, pour la descente, choisir le chemin N°8 qui passe par l’alpage de la Pierre n’est sûrement pas la meilleure option possible.
Du coup, on fera mieux la prochaine fois. Oui, parce que, vu l’attrait de cet incroyable pointe panoramique, il y aura forcément une prochaine fois.
Ozein-Champchenille : une piste longue comme un jour sans pain, mais à la pente régulière et à l'atmosphère ombragée. Parfait pour lancer une journée.
Bla-bla d'un nouveau matin sur les chemins.
A partir de là, ça commence à piquer les yeux.
Mais aussi, assez rapidement, les jambes.
Pour s'extraire de la forêt de Champchenille, il faut un peu viser, beaucoup pulser et passionnément aimer pédaler.
Après, en ce qui concerne les priorités, il faut savoir rester humble. Si nos vélos avaient encore des « cornes », on pourrait discuter, mais là...
L'option chemin N°1 démarre « drè dans l’pentu » ....
... alors que l'option « bonheur du pré » n'est en rien moins pentue, mais propose un choix de pentes « adaptables ».
Pourtant, quelle que soit l'option choisie en matière d'ascension, on reste des nains face à la Grivoletta, petite soeur de la célèbre Grivola, toute proche.
2450 mètres et toujours en selle. Ce N°1, c'est bien plus qu'un chemin, c'est carrément un ascenseur.
Un ascenseur qui fait parfois arrêt à des paliers pas forcément choisis, mais qui, petit à petit, fait défiler les étages ...
... et inexorablement s'enfoncer la Dora Baltea dans sa vallée.
Bon, pour avoir accès à l'attique, c'est clairement plus cher, mais pas inabordable, pour autant.
Avec un peu de conviction et quelques litres de sueur, on finit par découvrir la formidable vue offerte par cet étage fort prisé.
Après ça, pour accéder à la mezzanine, il y a deux options. Encore et toujours le pré, souvent « sellé » ....
... ou alors, la crête, qui fait aussi office d'escalier.
L'ultime étape de la visite consiste à accéder au toit.
Chose faite dans la foulée. Le paratonnerre y semble d'ailleurs parfaitement installé.
Ensuite, c'est un peu comme à Paris. Passer de toits en toits est ici est jeu d'enfants.
Ce que, en grands enfants que nous sommes restés, nous entreprenons immédiatement.
Direction le Col de la Pierre !
Option descendante, voire, localement, très descendante.
Après un rapide casse-dalle, nous enquillons ce fameux N°8 que Patrik nous a conseillé.
Au début on aurait tendance à lui lancer des fleurs (au chemin et à Patrik).
Avant de se crisper un peu sur les leviers de freins...
... pour entamer un folle session de tricot à mailles serrées.
Tout passe (ou à peu près), surtout si on évite de regarder le vide tout proche des épingles qui tournent à droite.
Visiblement, tous les « bikers » n'ont pas la même façon d'aborder l'art du tricot. Certains préfèrent clairement les mailles « coupées ».
Tous les lacets sont à tenter, quand il reste des fils auxquels se raccrocher. Même quand ces fils sont classés HT.
Une fois la Pointe Vadalle atteinte, notre N°8 renonce à l'option Vallée de Cogne, pour filer vers l'Ouest et l'alpage la Pierre.
Un alpage à partir duquel il devient parfois furtif ...
... et parfois multiple. Dans les deux cas, ce n'est pas simple d'y trouver sa voie.
Ensuite, en perdant de l'altitude, son revêtement terreux devient plus rocailleux et sa température fraîche, rapidement caniculaire.
Le retour vers Ozein en mode « sauna ».
Avant la plongée vers Serignan, en mode « combat ».
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