L’endroit est couru, l’itinéraire reconnu, mais le plaisir de s’y rendre toujours aussi extraordinaire. L’ascension du Mont de l’Arpille, à pied, à ski ou en raquettes à neige reste un but de randonnée apprécié pour le phénoménal panorama qu’offre son arête sommitale. En atteindre les 2’085 mètres d’altitude de son point culminant ne représente que peu de difficultés, et accessoirement, assez peu d’efforts physiques, à condition de court-circuiter une partie de l’itinéraire d’approche à l’aide d’un moyen de locomotion motorisé.
A VTT, son ascension intégrale prend une toute autre envergure, d’abord et avant tout, à cause justement de son interminable montée initiale, via les villages du Sommet des Vignes, Planojean, Ravoire, les Rapperins ou encore chez Pillet. Si les noms des hameaux chantent aussi suavement qu’un gouleyant Fendant mûri au soleil de leurs flancs, la dépense d’énergie nécessaire pour en vaincre dénivelé et déclivité laisse un tout autre goût en bouche, surtout sous la chaleur accablante d’un soleil présent des les premières heures de la journée. Après une entrée en matière aussi ardue, nous avons dégusté l’ombre offerte par la piste forestière supérieure avec autant de plaisir que sa pente plus douce. Ensuite, et comme la plupart des randonneurs, nous n’avons passé toute la traversée du pâturage de l’Arpille à nous extasier devant les superbes panoramas des massifs du Mont-Blanc et des Combins, au lieu d’en profiter pour récupérer. Résultat, l’ascension finale, vélo sur le dos, à travers mélèzes et rhododendrons s’est un peu transformé en chemin de croix. Qu’importe, une fois la table sommitale atteinte, tous les maux se sont instantanément effacés face à la grandiose et imprenable vue périphérique. Enfin, last but not least, la singularité d’une rando à VTT au Mont de l’Arpille, tient aussi et surtout, aux délices de la vertigineuse descente de son versant Nord, vers les hameaux du Revé, de la Crêta, puis de Gueuroz.
J'ai toujours pensé que Ravoire était situé en Valais. Visiblement, les propriétaires de chalet en sont moins persuadés, puisqu'ils ont opté pour une décoration sans équivoque.
Fraîcheur de la forêt et pentes douces, une seconde partie de montée en mode plaisir.
La forêt s'éclaircit, l'étendue des pâturages agumentent et le ciel s'ouvre. L'arrivée à l'alpage de l'Arpille reste toujours un grand moment.
Nostalgie, ou lorsqu'un ex-chauffeur de l'armée suisse retrouve son rustique compagnon de jeunesse en cours de reconversion.
Public luxuriant, coloré mais silencieux pour biker recherchant son bonheur loin de la compétition et des applaudissements.
Alpage de l'Arpille, un délicat tapis herbeux à l'usage de bikers respectueux.
Pointe Ronde et Aiguille du Tour en point de mire, les mollets douloureux ne sont plus qu'un souvenir.
Balcon sur Valais.
VTT champêtre.
Bref répit accordé par un itinéraire soucieux de faire profiter de ses magistraux à-côtés.
La piste s'estompe, la pente s'accentue et la vraie rando vers le Mont de l'Arpille débute.
Au détour d'un bouquet de rhodos, le sommet est en vue.
La vue est époustoufflante, le chemin ludique à souhait et la météo au beau fixe. Y a pire comme dimanche après-midi.
Les derniers coups de pédales.
Rester en selle est dorénavant plus une question de volonté que de tracé.
La bataille du dernier kilomètre : un stage de sherpa, ardu et suffocant.
L'arête sommitale nous offre, en plus d'un panorama époustoufflant, l'opportunité d'un retour en selle inespéré. Ou quand le mieux n'est pas l'ennemi du bien.
Demi-lune d'infos et de granit pour panorama hors-du-commun.
Plus c'est haut... plus c'est haut. Proverbe JiPiste du XXIème siècle.
Du Mont de l'Arpille, on s'engage dans la descente comme on entre en religion, avec ferveur et conviction.
Devant un tel spectacle, les vocations religieuses et descendeuses n'ont finalement que peu de mérite.
Tapis de rhododhendrons, génévriers et myrtillers pour un itinéraire furtif et joueur.
Rodéo pour deux-roues.
Virage avec vue pour biker sachant garder sa concentration.
Des lacets et des marches, pour un itinéraire moins évident que supposé lors de sa découverte hivernale.
A la recherche du sentier perdu. En l'occurence, le départ de celui du Revé-la Crêta, caché dans l'abondant herbage de l'alpage de l'Arpille.
Si le versant Nord du massif de l'Arpille est réputé pour ses apics, le single du Revé reste parfaitement négociable à VTT.
Le Revé : une clairière, trois mazots, mais un nom et une orientation à fuir dès les premiers frimas venus.
A partir de la Crêta, le retour vers la plaine est moins exigeant, et corollaire immédiat, moins intéressant.
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