La vallée de Chamonix est-elle adaptée à la pratique du VTT ? La question mérite d’être posée. Suite à nos récentes et décevantes escapades savoyardes, je serai tenté de répondre : non, pas vraiment. En dehors des deux balcons, nord et sud, aménagés pratiquement en fond de vallée et manifestement orientés « tourisme de masse », les pistes hivernales et single-tracks d’altitude sont finalement assez inadaptés à la pratique du VTT. Pistes extrêmement caillouteuses, déclivités très prononcées et single-tracks escarpés et cassants font peut-être la part belle aux Free-Riders adeptes d’ascensions mécanisées et de sensations fortes, mais déçoivent forcément les adeptes du « All-Mountain », pour qui VTT rime avec autonomie et effort physique.
Il est vrai que la topographie particulièrement abrupte des deux versants de la vallée n’offre, à priori, que peu de perspectives intéressantes pour les non-praticants d’alpinisme ou de sports d’hiver. Pourtant, avec une fréquentation touristique aussi importante, on aurait pu espérer un réseau de chemins de randonnées plus développé et mieux tracé. A l’exception notable du secteur du Tour/Col de Balme, Chamonix a visiblement opté pour un tourisme urbain et/ou technique, délaissant au passage tout un pan d’acitivités pouvant être qualifié de « doux », ou plus simplement à « visage humain ». Dommage! Surtout pour ceux qui n’ont pas d’autres spots intéressants à se mettre sous le crampon.
![Une fois n'est pas coutume : un début de rando à profil descendant. Après une courte mise en jambes pour franchir le col de Montets, les rives de l'Arve nous emmènent en douceur vers Cham. Chamonix_Plampraz_001.jpg](https://alpavista.ch/Alp11/wp-content/uploads/cache/Chamonix_Plampraz_001/360080934.jpg)
![La piste de la combe du Brévent, sa terrible pente, sa caillasse omniprésente et sa chaleur étouffante : trilogie pour une ascension-galère. Chamonix_Plampraz_002.jpg](https://alpavista.ch/Alp11/wp-content/uploads/cache/Chamonix_Plampraz_002/128080420.jpg)