Un grand week-end avec un pont, celui de la Fête-Dieu.
Le retour annoncé du soleil après 2 jours de pluies régénératrices.
Quelques heures à perdre, ou plutôt à gagner.
Une folle envie de ressortir les VTT après un week-end « off ».
Quatre bonnes raisons pour (ré)entreprendre le superbe tour de la Croix-de-Fer, via Trient, les Jeurs, le col des Possettes et le Col de Balme.
Après une immersion printanière particulièrement assidue du côté du Haut-Valais, nous avons donc choisi de fêter l’arrivée de l’été par un petit crochet en « Sarkozie » voisine. Passer des « wanderwege » oberwalliser aux « tas de cailloux » savoyards, c’est un peu comme vouloir mélanger l’huile et l’eau. Même en « touillant » énergiquement, l’oléagineux finit toujours par se regrouper et reprendre le dessus sur l’hydrique. Au royaume du singletrack, la qualité du revêtement n’est pas véritablement équitable. Mais à celui du coup d’œil, les panoramas proposés, non plus. Si les chemins de la vallée de Chamonix doivent encore un peu se « lisser » pour pouvoir régater avec leurs concurrents germanophones valaisans, les formidables points de vue qu’ils offrent sur l’ensemble du massif du Mont-Blanc, n’ont pas véritablement d’équivalents outre Raspille.
Le plus grand module de bike-park de l'hémisphère nord ?Non, simplement le mur de retenue du bassin de compensation des Jeurs. Un détour reposant et appréciable pour début d'ascension plutôt rébarbatif.
L'attaque de la Bleue des Grand Jeurs. Ca y est, nous voilà déjà en "Sarkozie" et sans papiers en plus.
Espérons qu'on ne va pas tomber sur Besson ou Guéant & Co, sinon, on est bon pour un retour forcé en charter vers Zurich.
Caillasse et pour-cents, une association qui peut donner du fil à retordre, même pour remonter une simple "bleue".
A notre arrivée aux Possettes, l'Aiguille des Chardonnets finit d'émerger de ses brumes matinales.
En hiver, ici à ski, c'est tout schuss, mais en été, à VTT, c'est, tout rikiki, genre 22x32 ou 22x34. A chaque saison ses plaisirs ou ses douleurs.
Hmmm, le bon parfum de rhododendrons ... et d'interdit.
L'inévitable crochet, aller-retour, sur le somptueux single à flanc de l'Aiguillette des Possettes.
Toujours aussi bon pour la tête...
... que dur pour les jambes.
Sa Majesté a eu une nuit agitée ?
Tais-toi, petit biker, pédale et admire.
Ca va comme place de pic-nique ?
Y a mieux, mais on va faire avec, pour aujourd'hui.
Ventre calmé et esprit rassasié, nous remettons le cap sur la cabane du Col de Balme.
Encore quelques hectomètres de cailloux revêches et de déclivité acâriatre...
... avant de basculer sur le versant suisse d'un col de Balme ébouriffant de bise.
A l'attention de notre pote Christian R. et de ses "Blauen Bikers" : pour votre prochain tour du Mont-Blanc, essayez ce chemin pour redescendre du Col de Balme. Vous risquez d'arriver un peu plus rapidement à Trient qu'en passant par la combe des Grands... :o)
Y a bon !
Du single track et de la caillasse
What else ?
Du lacet en veux-tu, en voilà.
De l'alpage pur granit...
... et une famille de marmottes qui prend le soleil sur les toits, indifférentes aux cliquetis de nos roues libres.
Un chemin à damner n'importe quel biker ...
... pouvru qu'il ait le dentier bien accroché ou un bike avec des suspat' bien réglées.
Les premières vernes qui annoncent notre arrivée dans la forêt de Chieuset ...
... avec son revêtement soudainement doux et terreux...
... ses épingles verdoyantes...
... et ses dévaloirs masqués.
Les vastes prairies de l'Odéyi et le célèbre glacier du Trient. Cette fois, y a plus de doute, le Peuty est à portée de roues.
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