Trois jours de bike sur les wanderweg les plus mythiques du Haut-Valais, l’idée me trottait dans la tête depuis de trop longs mois pour y resté confinée. Itinéraire évolutif, participation aléatoire, mais météo au beau fixe, finalement jeudi 6 septembre, cette idée de trip a définitivement quitté mon esprit embrumé pour rejoindre la poussière du terrain, quelque part du côté de Viège.
Au fur et à mesure que les derniers nuages collés aux flancs des « Valaisanne » et des « Bernoises » fondent sous les assauts des premiers rayons d’un soleil annoncé, le Vispertal défile sous nos roues cramponnées. Stalden, puis Gspon nous ouvrent les portes du Nanztal et les somptueux singles du Gebidumpass et du Bistinepass nous tendent leurs bras. Les sangles des sacs mordent nos épaules, la pente nous essouffle mais le sourire n’arrive déjà plus à quitter nos visages. Le OWBT 2012 (Ober Walliser Bike Trip) est lancé.
Le village suspendu de Gspon propose autant de montées infernales que peu de véhicules à moteur.
Sentier à raquettes et soleil retrouvé : le cocktail gagnant de ce premier matin en selle.
En selle, en selle ?
En tout cas aussi longtemps que nos mollets nous le permettent.
Yeux collés et sourire en bandouillère : l'heure du premier p'tit déj approche.
Les calories vite ingérées devraient nous permettre de remettre au pas les dernières bugnes qui nous séparent encore du premier col de notre trip.
Quelques hectomètres d'horizontalité et feu de cheminée dans un monde de déclivité et d'austérité.
Quand single track et petit matin jouent de concert pour le bonheur du biker.
Le Côte de Gebidum est plutôt corsé cette année.
Sur le Gebidumpass, sieur PA retrouve un peu de son habituel plat girondin.
Quand le glouglou du Heido accompagne le pédalage, c'est qu'on a basculé du côté Nanztal.
On y va gaiement, mais sans savoir vraiment jusqu'où, à cause des dernières brumes matinales qui nous masquent le fond du Nanztal.
Cool, le Bistinepass est tout juste en face.Encore faudrait-il apprendre à voler.
Bon, en attendant, on va persister sur notre étroit ruban de terre, perché entre bisse et précipices.
Les casques Bell ont la réputation d'être solide.Enfin j'espère.
PA dans son exercice favori ?Presque, quoiqu'il ait quand même une petite préférence pour le portage intégral.
Quitter l'ombre pour la lumière, et les semelles pour la selle.
Trop dure la vie de biker itinérant ! Pour les éventuelles admiratrices intéressées, j'ai son numéro de portable dans mon carnet d'adresse.
Des côtes de l'Atlantique aux rives du Fulmoos See il n'y a qu'un petit saut de puce, pardon d'avion orange et pas cher...
Et du singlespeed au singletrack, qu'un coup de mollet plus acéré.
A chaque versant du Nanztal ses charmes.
Après l'horizontalité et la terre meuble, voici la caillasse et les raidillons des flancs Est.
Le passage du Bistinepass, l'instant où tout bascule.
De l'Oberwalliser dialekt, on passe à l'Italien, du Nanztal à la vallée du Simplon et de la succession d'ascensions à la descente finale.
Deux fois 29 pouces et un insignifiant "bach" à avaler cul sec.
Rêveries d'un biker solitaire, ou la majesté d'un col alpin mythique dans son face à face avec un océanique.
Rêveries aussitôt interrompues par les attraits d'un wanderweg d'exception.
En attendant l'incontournable gamelle de goulasch et son roesti, quelques demi-litres de bières feront l'affaire.
Avec en prime, une chétive et frêle bâtisse napoléonienne du 19ème siècle en guise de tente d'un soir.
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