Ergisch

Pour ce dernier dimanche d’avril, avant le retour annoncé du froid et peut-être même de la neige, nous avons une fois encore jeté notre dévolu sur un bisse…
– Cette histoire de bisses va finir par tourner à l’obsession, me direz-vous.
– Ouais, peut-être, surtout si le manteau neigeux persiste à nous confiner encore longtemps à basse et moyenne altitude.
Mais avant de nous condamner à un éventuel traitement psychopathique (à moins qu’on ne dise psychiatrique) pour monomanie passionnelle, il est peut être encore temps d’évoquer 2 ou 3 différences notables entre notre but du jour et les nombreux bisses que nous avons récemment sillonnés.
Un, il ne s’appelle pas bisse, mais « Wasserleite », ce qui devrait vous donner un premier indice sur sa situation géographique.
Deux, il ne se situe pas sur la rive droite de la vallée du Rhône, mais sur son versant ubac, entre le village d’Ergisch et le Turtmanntal.
Et trois, il n’avait encore jamais eu la chance de voir de près les crampons de nos pneus.

Voyage au fil de l’eau, chapitre 3/2009, en voiture s’il vous plaît ! (ou en selle, si vous préférez)

PS. Un jour, il va bien falloir que notre beau canton se décide à ériger une statue au foehn, tant le nombre de jours de pluie dont il nous préserve, est tout bonnement incroyable.