Rencontrer un « tueur d’hommes » n’est jamais un acte anodin. Vous ne ressortez pas d’une telle entrevue sans séquelles psychiques. Suite à notre premier rendez-vous, l’an passé, nous avions immédiatement développé quelques symptômes caractéristiques d’un changement psychologique avéré : un sourire béat permanent, des yeux qui brillent et, au fil du temps, une nostalgie grandissante. Malgré le fait que les longues ascensions rebutantes, les passages de col en portage et les chemins sinuant à travers la montagne nous soient familiers, l’idée de les remettre bout à bout sous le « cagna » du mois de juin espagnol et dans un environnement inédit nous a paru comme la meilleure solution pour soigner notre pathologie.
Du coup, ré escalader la terrible côte menant au Coll del Pouet, puis vaincre le court mais rude portage permettant de se hisser au Coll de Llamp nous ont paru presque une sinécure, malgré les habituels 35° à l’ombre et nos jambes fatiguées par une semaine de bike, sachant qu’ensuite nous aurons à nouveau le délectable plaisir de dérouler les somptueux lacets de « Matahombres », puis d’enquiller directement avec le rugueux « Mattet » pour rejoindre le « barbacao » ombragé que Josélito avait préparé pour notre dernière journée « altéenne ».
Matahombres, le tueur d'hommes, n'a qu'à bien se tenir, les gladiateurs sont prêts au combat.
Et le combat débute sans round d'observation, dès les premiers hectomètres de la terrible piste menant au Coll del Pouet.
Un chemin, deux cols, ou comment aller de Pouet à Llamp aussi ludiquement que panoramiquement.
Un divin chemin à flanc et à l'ombre de Puig Campana. Enfin, pour les rares jours où il pleut, parce que sinon il n'y a jamais d'ombre, ici.
Pas de quoi mettre à mal la propension de Gonzalo à économiser son pneu avant.
Petit coup d'oeil sur ce qu'on a déjà fait ...
... avant d'aborder ce qu'il reste à faire.
Comme le court portage intermédiaire ....
.... permettant d'accéder à Llamp en selle et contre toute attente.
Changement de versant et changement de menu.
Matahombres démarre en fanfare...
... avant de dévoiler, par petites touches, ses charmes cachés.
Allez, on "E" va !
Notre duo d'enragés, en pleine séance d'appels/contre appels pour attaquer une série d'épingles.
Autre "art" du lacet, moins rapide mais pas moins efficace...
... l'application et la retenue.
Plus "yellow", tu meurs.
Un "Alpine" briton, au royaume du "jamon".
Casa de Dios, tous les rites sont justifiables, y compris l'adoration de sa monture.
Mattet, le jardin secret de Gonzalo. Vouloir l'y devancer, c'est choisir de sentir son souffle sur sa nuque.
D'abord ludique et joueur ...
... l'ancienne piste de DH se fait rapidement plus engagée ...
... et technique.
Y rouler est un chose, y rouler vite, une autre, beaucoup plus exigeante.
Le "barbacao" de 15H00 ou l'art de vivre à l'espagnol.
Salud y gracias por esta nueva semana en el paraíso.
Gonzalo, jamais rassasié, ni de senderos, ni de postres.
L'aprèm' en pente douce. Direction le Moli de Xirles, pour l'apéro de fin de voyage.
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