Alternant bisses et chemins à flanc, ou plutôt « suonen » et « wanderwege », la Südrampe reste un menu de choix pour débuter la saison en pente douce, en attendant que le conséquent manteau neigeux nous autorise à rependre de l’altitude. 36 kilomètres de sentiers, accrochés au flanc adret de la vallée du Rhône, entre Hohten et Lalden, voilà pour le menu complet, avec entrée, plat et dessert. De notre côté, en bikers raisonnables, nous avons opté pour deux « antipasti » préalables, un petit « single » et un bisse, aux portes de Gampel, pour renoncer au fromage et café « lutz » finaux, du côté de Viège.
Une succession de « wanderweg » tous plus étroits et tortueux les uns que les autres, des passerelles tantôt suspendues, tantôt fixées aux pans rocheux, beaucoup de plat, quelques côtes, deux ou trois descentes et de la poussière en veux-tu en voilà, la branche ascendante de notre itinéraire s’est révélée particulièrement ludique et gratifiante, avant que sa sœur jumelle, moins férue de montagne, nous ramène sans efforts à notre point de départ, le long des berges sauvages du Rhône, poussés par les bourrasques tempétueuses d’un foehn à décorner toutes les chèvres « à col noir » que le Haut compte.
Le premier chemin du matin. Aux portes d'Obergetwing.
Juste 150 petits mètres de D+ à vaincre avant de replonger dare dare...
... pour franchir le Tschingel et remonter.
Le Haut nous a déjà réservé pas mal de (bonnes) surprises. Mais un banc d'école en pleine vigne, c'était (encore) du jamais vu.
Entre granit et planches de mélèze ...
... l'eau douce de l'Untere Wasserleitung...
... et son chemin suspendu nous transportent en douceur jusqu'aux portes du Loetschental.
Avant que un deuxième "haut-bas-haut" et quelques kilomètres de bitume nous ouvrent la porte de son cousin, le Staegeru Suon.
Un second bisse qui ne craint ni le vertige...
... ni l'eau qui dort...
... et encore moins les voies de grimpes.
Et quand il n'y a plus de bisse, il reste les gorges...
... et leurs rampes, passerelles ...
... et autres joyeusetés métalliques.
Bike de rocher ...
... VS bike funambule.
Le genre de traversée où il vaut mieux regarder devant soi... que dessous.
Un dernier petit chemin de rives pour s'extraire en douceur du Jolital...
... et aborder la toujours très fréquentée transition vers Rarnekumme.
Plus de bisse, ni de "suon", mais toujours une belle d'horizontalité.
Les petits camélidés sud-américains du resto local, jamais vraiment désintéressés quand il s'agit de biscuits.
Welcome back in Bietschtal !
Avec vue plongeante sur l'un des plus célèbres ouvrages de la ligne du BLS, le Bietschbruecke.
Deuxième tronçon de verticalité de la journée. Et sans passerelles, cette fois.
Notre incursion ascendante dans le Bietschtal ne dure que le temps d'avoir mal aux jambes.
Dès que le Naturbruecke est en vue, nous optons pour un changement de rive...
... histoire de poursuivre encore un peu la Südrampe vers le Haut.
Tout petits face à tant de métal et d'ingéniosité.
Au royaume du caillou, la brève plongée vers St-German...
... est forcément un peu ballottante.
Cailloux toujours, mais avec une douceur et une horizontalité retrouvées.
La saison des portages aurait-elle déjà (re)commencé ?
Non, pas vraiment. Notre "rampe" reste le plus souvent très "bikable"...
... à condition d'en avoir toujours un peu sous la semelle des SPD.
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