Difficile de prédire si 2018 sera un grand cru, mais ce qui est déjà sûr, et palpable, c’est qu’il débute par un grand mal de cul. Retour en selle, donc, en chemins, mais surtout en plaine, parce que du côté de la montagne, vu les tonnes de neige qui y subsistent, on n’est pas près de remettre nos cols et « pass » préférés sous nos roues cramponnées. Qu’importe, on prolongera la saison à mi-coteau, d’autant que les chemins qui y fourmillent ont un avantage que parfois on oublie, ils ne nécessitent que très rarement du portage.
Nouvelle entame de saison du côté d’un bois de Finges ébouriffé par les rafales d’un foehn certes tempétueux, mais qui a déjà complètement asséché nos chemins. Bouffer de la poussière immédiatement au terme d’un hiver aussi humide et généreux en précipitations n’est décidément pas le moindre des intérêts d’aller rouler dans le Valais Central.
Avec l'hiver, certains chemins ont rétréci au lavage. Deux options pour les aborder, scier son cintre ou fermer les yeux... et serrer les fesses.
Le duo de ce début de saison, JP on Stage. Presque allé jusqu'à escalader les derniers escaliers.
Symbole du printemps, la passerelle bhoutanaise sur l'Illgraben, un trait d'union entre hiver et été, entre ski et bike.
Changement de rive et changement de jouet. Les semelles sont fartées, les carres aiguisées et les skis (définitivement ??) rangés.
Quand le foehn souffle aussi fort, les Stages ont besoin de s'arrêter pour se désaltérer.
Château Lichten, l'ascension avec un grand "A" de chaque début de saison.
Le souffle court, les jambes douloureuses et le cul en feu. C'est grave docteur ? Non, pas vraiment, dans six mois il n'y aura plus de séquelles.
Grandes oreilles et sculptures avant-gardistes. L'art est dans le vignoble.
Rotafen - La première plongée 2018. Est-ce qu'on va encore savoir ?
Côté gestion de l'adhérence, y a encore un peu de subtilité à trouver...
... mais côté trajectoire, on sait encore.
Et au pire, cette année y a des filets pour les plus optimistes en matière de freinage.
Et même double filet. On pourrait presque se croire sur la Streif...
... si les spectatrices n'étaient pas plus avides de pierres à sel que de bières.
Deuxième plongée de la journée. Plus graniteuse et plus sinueuse.
No pasarán ? Si, si, y muy bien. JP y su Stage son máquinas.
Le serpent de Baljen, toujours aussi tortueux, mais aussi toujours plus creusé.
Un poil dans la main et une graminée dans l'oreille.
Toujours savoir rester dans le sillon, quand il se fait rugueux et revêche ...
... mais avant tout quand il vire à 90°.
On Stage, la vie d'artiste biker est plus moelleuse.
JP's style : au diable la finesse, quand il y a l'efficacité.
On a beau aimer l'hiver, le retour du printemps reste toujours un agréable moment...
... parsemé de fleurs ... et de sueur.
Retour en terres latines malgré l'omniprésence rocailleuse.
Tu sens les jambes ? Je sais pas, j'en ai plus...
Avec ou sans autoroute, traverser Finges reste toujours ludique pour qui sait choisir le bon itinéraire.
On en prend un en souvenir ? Plutôt pas, sinon tous les autres vont rouler jusqu'à la cantonale.
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