Avant le Covid, l’automne venu, nous avions l’habitude de migrer vers le sud, pour rajouter un peu de VTT à une saison qui touche inexorablement à son terme sous nos latitudes. Après le Covid, pas vraiment de vie version 2.0. Nos habitudes, comme les vôtres probablement, n’ont pas changé. Direction le sud, toujours, et plus précisément la Toscane, pour aller voir à quoi les chemins de la patrie du Chianti ressemblent.
Eh bien, sans surprises, ils ressemblent à des chemins du sud. Poussiéreux, souvent rocailleux et pas forcément très pentus, territoire aux mille collines oblige. Mais, qui dit mille collines, dit aussi, grosse partie de montagnes russes pour accumuler du dénivelé. En l’occurrence, il nous aura fallu plus de 60 km de « strade bianche » et de « sentieris » pour acquérir 1’500 « pauvres » mètres de D- à se mettre sous le crampon.
Ceci dit, ce que la Toscane n’offre pas en dénivelé, elle le compense en sérénité. Et quand on est fatigué par une longue année de labeur, c’est aussi appréciable.