Comme on pouvait bien s’y attendre, avec cette sat’année 2024, une première semaine de temps complètement sec n’est pas (encore) envisageable. En effet, sur l’itinéraire de notre troisième escapade, entre les jambes « Como » et « Lecco » du lac cher à George « What Else » Clooney, une petite pluie matinale nous a finalement rattrapé. Insuffisante pour nous faire remettre en question nos projets, mais suffisante pour nous inciter à un arrêt « minestrone » dans la petite auberge du Colma di Sormano, puis pour nous forcer à rouler « K-Wayté » pour la suite de la journée.
Un itinéraire, une fois de plus, en forme de « montagnes russes », démarrant par une longue montée, en pentes plutôt douces, qui nous permis d’émerger, vers la mi-journée, sur une Cresta Est du Monte San Primo particulièrement ventée. Ensuite, si le début de la descente sur l’Alpe del Borgo s’est rapidement transformé en une folle partie de glisses plus ou moins contrôlées, les différents chemins suivants, de par leurs pentes plus modérées nous ont permis de rouler à peu près au sec, à l’abri des profondes forêts plongeant vers Bellagio « la bella ».
Caglio « Downtown », l'endroit idéal pour débuter notre 4ème journée, certes en montée, mais sous le charme de la pierre ancienne qui en a déjà vu passer.
Colma di Caglio, puis Colma di Sormano pour une appréciable minestrone, le temps de laisser passer l'averse, nous voilà déjà à la Colma del Bosco.
Quand les pavés de la piste sont bétonnés, ce n'est pas signe d'un bon entretien, juste d'une déclivité (très) avérée.
Déclivité avérée qui ne semble pas perturber notre guide préféré.
Ni les habitantes locales pour l'été, qui n'ont cure des « bikers » essoufflés.
La « jambe » Est du « lago di Como », aussi appelée « lago di Lecco » par les locaux se profile au loin.
Pas de quoi distraire le « peuple de l'herbe » dans son exercice favori : brouter et bêler.
Conciliabule particulièrement ventilé à la Bochetta di Terrabiotta, sur la crête Est du Monte San Primo, but de notre journée.
Même la superbe vue sur la troisième branche du « lago », celle de Colico, n'arrive pas à nous garder dans un endroit aussi venté. Direction Alpe Del Borgo !
Quand « la guida » semble rouler sur des oeufs, il faut se méfier.
C'est que l'adhérence est soit précaire, soit qu'il a crevé.
Première option validée ! Ca glisse de partout, au point que même Patrik doit faire pied(s).
Pourtant avec du doigté et un peu de lâcher prise, on arrive peu à peu à désescalader.
Même si l'exercice reste souvent « péricoleux ».
.... il faut constamment viser, tester, improviser et tenter de rester sur ses roues.
L'herbe ou la terre ? La terre ou l'herbe ? Il n'y a pas de réponse définitive à cette question. Quand ça glisse autant, le choix n'est qu'une question d'affinité.
Les génisse d'Alpe del Borgo, visiblement en mal d'affection, ou, en tout cas, de présence humaine, nous réserve un accueil aussi intéressé qu'un peu flippant.
La « Dorsale del Triangolo Lariano », un sentier forestier bien moins mouillé, et donc, plus adhérent que ses voisins du haut.
Comme, en plus, il fait dans les pentes douces, son cheminement tourne rapidement à la régalade.
Régalade localement entrecoupé de passages (bien) plus engagés ! Le cocktail parfait pour clôturer notre journée.
Après Caglio, voilà « Barni Downtown », encore le charme des vieilles pierres, les réprimandes d'une vieille dame en plus à propos l'exclusivité piétonnière de ses ruelles.