Paradoxe d’une région cernée de pays belliqueux et de zones instables, Israël, Cisjordanie, Syrie et Irak, le royaume hachémite de Jordanie est un véritable havre de paix et de sécurité.
Aucune agression n’y est à craindre, aucun vol à redouter. Moyen-orientaux dans l’âme, bouillonnants de vie, les Jordaniens sont avant tout des gens accueillants, toujours prêts à rendre service et résolument souriants. Rarement, les généralités véhiculées par les médias occidentaux sur le monde arabe n’auront été à ce point démenties par un séjour « in vivo ». Voilà qui donne à réfléchir, sur les « vérités » prémachées dont nous abreuvent, heure par heure, nos moyens d’informations modernes.
91’840 km2 de montagnes, de vallées, mais surtout de haut plateaux, de steppes et de déserts, offrent aux amoureux de la nature d’innombrables occasions de s’émerveiller. Les amateurs d’histoire et de vieilles pierres seront comblés par les nombreux et souvent fort bien conservés sites nabatéens, chrétiens ou romains. Les adeptes de plages et de sports aquatiques pourront assouvir leurs passions sur les rives et dans les eaux de la Mer Rouge ou de la Mer Morte. Les plaisirs jordaniens sont multiples et variés, mais le plus gratifiant pour le voyageur en quête de dépaysement, restera sans doute celui de la rencontre avec un peuple étonnant, grouillant de vie, joyeux, curieux et à la bonne humeur communicative.
Pour notre part nous avons essayé de découvrir à pied, à VTT ou en voiture, le maximum de sites durant les 6 jours que nous avons passés au pays du roi Abdullah. Un soleil omniprésent et une température diurne étouffante (le mois de mai en Jordanie, c’est déjà l’été) nous ont accompagné pour visiter Petra, le désert du Wadi-Rum, la route des Rois, Amman, les châteaux de Shaubak, Kerak, Aljoun, le Mount-Nebo, la mer Morte, la vallée du Jourdain, Madaba, Dana, Tafilah et Jerash. Un menu copieux et varié, à l’image de la nourriture locale, excellente, originale et abondante. (7 repas par jour pour les jordaniens)
Little Petra
Elephant Rock.
Nabatean Street Ride : 2000 ans d'histoire et 20 ans de technologie pour 2 secondes de plaisir intemporel
Le tandem est au vélo ce que le chameau est au dromadaire ...
Le village néolithique de Beidha.
Mount Nebo – Dead Sea
Le monastère de Mount Nebo, site présumé de la tombe de Moïse.
Le point culminant du Nebo : altitude 840 mètres.
Destination la Mer Morte, 1230 mètres plus bas... Cherchez l'erreur.
Après quelques hectomètres de bitume, place aux pistes, single-tracks, à la terre et à la caillasse.
Les Wadi (torrents) asséchés nous obligent à de fréquents tronçons de portage pour retrouver pistes ou sentiers.
Nouvel arrêt orientation à la recherche d'une piste de plus en plus insaisissable.
Le sommet du Mount Nebo n'est désormais plus qu'une vague tâche verte qui se découpe dans le bleu du ciel.
Check-point de l'armée jordanienne. Si tu me laisses essayer ton Hummer, je te prête mon bike.
Interdiction de photographier ! Really ?
Dead Sea en vue ! A babord toute !
Encore quelques coups de pédales pour nous hisser sur les dernières collines qui nous séparent de la grande bleue.
... quelques réglages pour une monture de plus en plus fatiguée.
Ultime avatar sur le chemin de la mer : la nième crevaison de sieur PA fait le bonheur des enfants de la banlieue de Suwayma.
La dernière partie de la descente : directly on the highway, et avec les encouragements des automobilistes. La Jordanie, c'est une autre planête.
Notre arrivée sur les rives de la Mer Morte coïncide avec les derniers rayons de soleil. Tant mieux, dans la journée la chaleur y est étouffante et le vent du Neguev brûlant.
920 km2 d'une eau saturée de sel (370 g/l), de calcium, de potassium, de manganèse et de sulfate de chaux. Remise en forme garantie.
Apothéose d'une journée pas ordinaire...
Wadi-Rum
Porte-vélos version jordanienne...: un morceau de carton et quelques bouts de fil de nylon. Elle est pas belle la vie ?
Wadi Rum, here we are
Coiffe spéciale désert pour sieur PA
Pas d'itinéraire précis, juste des traces de tout-terrain que nous suivons pour ne pas nous ensabler continuellement
Rouler pour rouler, sans but, sans destination, juste pour le plaisir d'être dans le désert.
Inédit W.O.T.D. (Wheeling Of The Desert).
La chaleur est accablante mais la sueur immédiatement évaporée. Etonnante sensation tout en restant sec.
Sur les traces de Lawrence d'Arabie ?
Hors des zones damées par les véhicules ou croutées par le vent, point de salut, il faut mettre pied à terre et pousser.
Encourageante perspective !
... mais insuffisante pour nous faire renoncer.
Tant qu'il reste de l'eau, il reste de l'espoir : allez go, encore quelques dunes.
Les différentes couleurs du sable indiquent bien les zones roulables et les parties molles à éviter (si possible)
Escapade rocheuse ....
... pour une courte pause ombragée.
Une fois n'est pas coutume, le bonheur n'est pas dans le pré aujourd'hui ..
Tiens, on dirait un camp de bédouins. Allons-voir.
Desert Camp : un havre d'ombre et de sympathie dans un univers torride et inhabité.
Khaled le guide local et son pote Andrew, canadien en vadrouille, partagent avec nous un water-melon (pastèque). Il y a des moments et des endroits où certaines choses simples prennent une dimension magique et délicieuse.
Après quelques palabres philosophico-ludiques, nous passons aux choses sérieuses : le lunch. L'hospitalité des gens du désert n'est pas qu'une légende.
Le ventre plein et la chaleur étouffante nous incitent à ne pas résister aux délices d'une petite sieste.
L'après-midi dans le Wadi Rum version Andrew.
Deux heures de sieste à peine et il faut déjà repartir. Trop dure la vie de nomades du désert.
Le chemin du retour : une seule règle, essayer de retrouver et de suivre les traces de l'aller.
Dans le Wadi Rum tous les rochers se ressemblent. Pas grave, on va de diriger grâce au soleil, il est obstinément présent.
T'irai à gauche ou à droite ? Tout droit ? Non, non, je crois pas.
Palm Camp est en vue. Encore quelques coups de pédale et nous y seront.
Trop heureux de nous retrouver, Mohamed, notre chauffeur/guide/papa-poule et pote s'essaie immédiatement aux joies du bike.
Palm Camp : second lunch. Y a pas à dire, il savent vivre ces jordaniens. Même la bière est de sortie pour l'occaze. Merci Mohamed de faire une (quelques) entorses aux règles locales.
En attendant le coucher du soleil sur les rocher, le plaisir d'échanger quelques mots de français avec le chamelier marocain du camp voisin.
Sunset Over Palm Camp, et la perspective d'un rafraichissement (modéré) de la température.
Le repas traditionnel bédouin, cuit à l'étouffé enfoui dans le sable.
Malheureusement, le buffet est bien gardé : Oussama Ben Laden himself !
Et quand il est question de bonne nourriture, il ne plaisante jamais le Ben Laden.
Quelques plats et bières plus tard ... le cheikh Ousama s'est radouci.
Petra
Le théâtre et la sortie du Sîkh.
La tombe de la Soie
Les tombes royales.
Le sikh, spectaculaire faille et sas d'entrée à la cité Nabatéenne de Petra
Petra, ville basse, et son amphitheatre romain aux gradins vertigineux
A l'ombre de l'éléphant pétrifié, il fait bon pauser
Alpavista, un nom qui vient aux lèvres et qui fond dans la bouche
Stairway to heaven ?
Le Wadi as Siyagh
Les thermes.
Decamus magnus avec en perspective les catafalques nabatéens : ne cherchez plus, il n'y a qu'à Petra que l'on peut voir ça.
La porte de l'Arche.
Kizneh : célébrissime symbole de Petra, de la Jordanie et du Moyen-Orient. Impression de puissance, d'esthétisme et de finesse ayant résisté aux assauts destructeurs du temps et des hommes.
Tombeau corinthien.
Le Kizneh sans touriste (ou presque). Notez les mariages de styles et d'influences qui ont inspiré les Nabatéens.
Jerash
Le château d'Aljoun.
Le château d'Aljoun.
Mind Your Head.
Jerash : la porte sud
Jerash : la place ovale.
Jerash : le théâtre sud.
Kings Road
Réserve naturelle de Dana.
Château de Kerak.
Wadi El-Hasa
Wadi El-Hasa
Château de Shaubak.
Château de Shaubak.
Château de Shaubak.
Château de Shaubak.
Château de Shaubak.
Château de Shaubak.
Château de Kerak.
Wadi-Mujib.
Wadi-Mujib
Wadi-Mujib
Jordan People
Une heure du mat', quelque part entre Amman et Petra, au bord de la Desert Highway. Premier tchaï médium-sugar (moitié eau, moitié sucre...) et déjà une impression de sympathie et de sérénité.
Garçon de l'hôtel Sela, Wadi Musa.
Vendeuse bédouine, Petra.
Les souks d'Amman : un festival de couleur et de coups de klaxons ...
Boulanger, souks d'Amman
Boutique d'épices, souks d'Amman.
Tailleur, souks d'Amman.
Tailleur, souks d'Amman.
Policier, ville d'Amman.
Amman theatre : older than the stones, the only guide in the world who doesn't hear and understand what his clients say : most funny you die !!!
Jordanie : passé et modernité. Mélange sans ostracisme, tolérance de rigueur.
Au coeur d'un no man's land pierreux et inondé de chaleur, un gamin garde une pauvre remise. Il me demande une photo pour y laisser son sourire. Quand on n'a que sa joie de vivre, en Jordanie on l'offre aux autres ...
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Baqä : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Djebel al-Hussein : quartier palestinien d'Amman
Tout un symbole pour les 2 vététistes occidentaux qui observent ces deux gamins ... Que ces palestiniens là puissent vivre et rider en paix !