C’est l’histoire d’une sortie « alibi ». Une sortie destinée à tester peut-être le plus attendu de tous les E-Bikes nés en 2024 : le deuxième millésime du déjà très célèbre Rise d’Orbea, dans sa déclinaison LT. Et pour essayer un nouveau bike, le mieux est encore de choisir un terrain connu, voire archi connu. Parce qu’essayer un nouveau vélo sur un terrain inédit, ça revient à essayer autant le terrain que le vélo.
Et en matière de terrain (archi) connu, le célèbre Col de Mille, se pose là, bien au centre de mon champ de vision, chaque matin quand j’émerge des bras de Morphée. De Mille, j’en connais (bientôt) chaque lacet, chaque pierre et, pas loin de chaque racine. En y ajoutant les sensations distillées, édition après édition, par mes différents « Levo » successifs, le dernier né de la firme basque de Mallabia ne pouvait qu’y montrer ce qu’il a vraiment entre les roues.
Résultat N°1, j’ai (presque) tout adoré de ce « New Rise ». A commencer par son assistance, bien calibrée entre petit et gros assisté, sa géométrie incroyablement réussie, sa maniabilité immédiatement perceptible et sa vivacité toujours partante, mais jamais déstabilisante. Pratiquement un sans-faute, à l’exception, peut-être, de son poids, plus proche des 21 kg que des 18 annoncés dans la plupart des magazines « dopés » à la publicité Orbea. Mais un « surpoids » qu’on oublie très vite une fois à son guidon, tant son homogénéité et son accessibilité vous mettent immédiatement à l’aise et vous invitent à hausser le rythme.
Résultat N°2, lundi matin, va falloir que j’ai à nouveau une petite discussion avec mon banquier…
Ciel vaporeux et rosée du matin. Ca y est, l'automne a mis un deuxième pied dans l'entrebâillement de la porte.
Le premier challenge du petit basque « assisté ». Y a qu'à regarder où tu veux aller et le Rise y va, tout seul, comme un grand.
Le célèbre chemin des Anes, tellement roulé, mais toujours apprécié. Le « must » comme premier chemin du matin.
Deuxième challenge du petit basque « assisté », le premier tronçon descendant. Avalé dans la foulée, sans sourciller !
Sieur Levo n'a qu'à bien se tenir. Sur les chemins, il va désormais trouver à qui parler.
Voir d'où l'on vient et savoir où l'on va.
Troisième challenge du petit basque « assisté », l'ascension du chemin militaire du Mont-Brûlé. Une fois encore, challenge immédiatement accepté et claqué.
Si côté coffre il souffre un peu de la comparaison, côté lacets, le basque est autrement plus agile que le parfois pataud Levo.
Un parfois pataud Levo que j'ai malgré moi du plaisir à retrouver. Quand je dis que ce Rise est génial, pourquoi les gens ne me croient ils pas sur parole plutôt que de vouloir eux aussi l'essayer ?
Spe', parce que je « Levo » bien.
Et Orbea, parce que même le plus retors des lacets, je le « rise » presque « fingers in the nose ».
L'abrupte montée avalée, petit basque « assisté » s'attaque à sa première vraie descente. Direction deux petits cafés « milliens ».
L'air est tellement clair, après un jeudi arrosé, que l'on pourrait presque toucher les Combins de la main.
Si le vert reste encore largement majoritaire, les rouges et les ocres automnaux plantent leurs premiers jalons de saison.
Petit basque « assisté » VS Gros californien bodybuildé.
Les cafés ingérés et chèrement payés, petit basque « assisté » reprend son chemin mal pavé.
Un seul cliché pour trois chemins milliens. C'est probablement ce dont ce col désormais incontournable manque le moins, les chemins divins.
Rien que d'imaginer la suite, parviendrait à faire pousser les bananes sous nos latitudes.
A force de prêter le petit basque « assisté », je vais finir ma journée en Levo. Une fois est clairement de coutume.
Mais en même temps il est tellement charmeur (comme tous les basques), que l'emprunter, c'est immédiatement l'aimer.
Moraine Trail version sans vallée en contre plongée. Pas mal, mais toujours pas à la hauteur de l'oeil humain.
Mille et Un chemin. Le plus divin du coin !
La remontée vers Servay et un petit basque « assisté » incroyablement pressé d'y arriver.
A VTT bien né, sens de la bonne trajectoire inné.
Impressionnant, mais moins difficile qu'il n'y parait.
Le tortillard des Beutzons est carrément le pré carré de petit basque « assisté ».
Sa légèreté et sa vivacité y font merveille, pour le plus grand plaisir de son pilote d'un jour.