Le secteur de Mille, son col, sa cabane, son alpage, est-il en train de devenir le centre de gravité de nos sorties VTT ? Si on en croit notre fréquentation 2018 de ce spot, on peut le penser. Clairement, sa proximité favorise notre assiduité. Mais le résumer à un choix par défaut ou une « option de secours » en cas de manque de temps ou de météo incertaine serait certainement faire injure à la kyrielle de chemins qui convergent vers les 2’472 mètres d’altitude qui séparent Bagnes et Entremont.
Versant nord, il y a évidemment l’accès habituel et direct, par l’alpage du même nom. Un peu plus à l’est, il y a son voisin en balcon et en moraines sous les apics du Rogneux. Il y a encore la somptueuse sente de crêtes qui cavalcade entre Mont-Brûlé, Six-Blanc et Payanne. Il y a aussi le petit frère, « Half Mile » qui préfère le flanc au faîte. Et, finalement découvert depuis peu, il y a cette espèce de sentier militaire qui sinue à travers les contreforts du Mont-Brûlé permettant de tout gravir en selle, à condition qu’elle soit « E ».
Versant sud, il faut compter avec le familier et tortueux Boveire-Cœur-Vuardette, le discret mais souvent gratifiant « Arpalle Express », le furtif et méconnu Erra rive droite et, bien évidemment, l’incontournable Erra rive gauche, aussi appelé chemin des « Eperviers ».
Une fois cet inventaire bouclé, vous aurez peut-être soif. Alors, comme nous, rajoutez-y un verre de Chandonne, deux ou trois gorgées de Reppaz, une bonne rasade de Crêtes-Chamoille, et, pour couronner cet apéro improvisé, portez un toast final « cul-sec » avec le toujours rugueux Mont-Brun/Gouille à Vaudan.
Rencontre inopinée avec Paris Hilton et ses amies qui rentrent péniblement de leur "after". Curieuses mais pas téméraires.
Le fameux Z d'entrée en matière du chemin de l'âne.
Ou comment entrer directement dans le technico-physique, sans passer par les préliminaires.
Parfois mal pavé, souvent ondulant, l'âne, ou en tout cas son chemin, sait se faire mériter.
La Payanne à flanc, c'est toujours grand !
La plongée vers l'automne est entamée. Pas grave, c'est ma saison préférée.
Fameux et fumant ce single !
Avant d'être un col et une cabane, Mille est déjà un alpage.
Les présentations du petit nouveau.
La première impression (si importante) est plutôt bonne, voire excellente.
Pente conséquente mais régulière et revêtement agréablement roulable.
Au contraire du ciel, ce nouveau chemin n'a rien de menaçant.
Toujours sinuant, souvent exigeant, mais jamais intransigeant. Il a tout d'un grand.
Bien assisté, tout passe...
... à condition de bien coordonner force et pilotage pour gérer ses nombreuses épingles.
Cerné de fumerolles, le Mont-Brûlé n'a jamais aussi bien porté son nom.
Combien de fois avons-nous déjà croisé ce divin chemin sans lui accorder la moindre attention ?
Pourtant il n'a vraiment pas de quoi prêter flanc à la critique.
Tenue et balisage coordonnés. Trop la classe !
Souvent parcouru, mais rarement dans ce sens.
C'est pas mal aussi d'arriver à la cabane de Mille depuis le haut du Mont-Brûlé.
Désaltérés et K-waytés, la partie supérieure des Eperviers, large et peu technique, s'enquille full-gaz.
Mais une fois Erra atteint, la partition change.
Vu la longueur de ses cornes, quand une Highland fait la sieste, mieux vaut éviter de la déranger.
Les Eperviers, section 2. Mode Allegro & Pizzicato.
Le premier mouvement est plutôt virevoltant ...
... alors que le second est beaucoup plus ondoyant.
En vélo comme en musique, le rythme est essentiel.
A défaut de métronome, les pavés ancestraux se chargent de donner le tempo.
Reste aux virtuoses à savoir garder la cadence.
Flagrant délit de "goretage" de regains. A notre décharge, les chemins de Chandonne sont très désordonnés à défaut d'être impénétrables.
Revoir Commeire et, à nouveau s'extasier.
Le centre ville à l'heure de pointe. Filer droit et les "chars" seront bien garés.
Quelques hectomètres poussiéreux du dévaloir de Reppaz ...
... avant d'aller jardiner à la recherche d'une possibilité de traversée vers le Chesal.
Pas de panneau, pas de vélo ! Retour en terre plus connue...
... et appréciée.
Les Crêtes-Chamoille, le plus divin des chemins du coin.
Ca glisse, ça fume, mais ça finit (presque) toujours pas passer.
Bonavaux ou le toboggan de la mort.
Très roulé, très creusé, très pentu. Pas toujours très évident.
Pourtant, le turquoise à Vaudan finit toujours par venir à votre rencontre.