On a l’habitude de dire que c’est le premier millier, million, milliard qui est le plus difficile à amasser. Ensuite, dit-on, les autres viennent tout seul. Alors, après notre premier (col de) Mille de la saison, si cette théorie fumeuse se vérifie, les autres devraient suivre. Du « Half », de l’Eperviers, du Servay, de la Perche ou du Momin ? On verra bien. En attendant, pour occuper notre journée, nous avons décidé de mettre du « militaire », de la Payanne, du Six-Blanc, du Moay, des Crêtes, du Chamoille et de la Duay, sous nos roues à crampons. Un programme alléchant qui tenu toutes ses promesses, à l’exception de son final, chaque année plus décevant.
La faute à un dernier chemin vraiment mis à mal par nos « amis » motards. Les Crêtes ne sont définitivement plus ce qu’elles étaient. Ce chemin forestier, sinueux mais lisse comme la peau d’un bébé, il y a cinq ans à peine, n’est désormais plus qu’une longue ornière, souvent ravinée, parfois assez profonde pour y enfoncer sa roue jusqu’à mi moyeu et régulièrement « coupée » dès qu’un lacet n’a pas eu l’heur de plaire à un adepte du « motorisé ». L’intérêt d’y rouler à VTT ne vaut certainement plus la sueur qu’il faut mettre en œuvre pour y accéder.
Tant pis, on ira rouler ailleurs. Les deux versants du col de Mille ne manquent ni d’attrait, ni de beaux chemins.
La montée jusqu'à la Croix du Six-Blanc est longue, très longue, surtout sur la fin.
Mais quand le premier chemin du matin vous propose son attrayant ruban terreux, ni le D+, ni le kilométrage de l'ascension n'ont plus aucune importance.
L'incontournable « Z » initial, lacéré. Le chemin des ânes serait-il aussi celui de nos amis motards ?
A voir l'état de son sillon de sortie, on peut clairement le penser.
Quoi qu'il en soit, quand le « Z » est tracé, il faut l'enquiller. Et, si possible, sans faire pied(s).
Vu de loin, le creux de la Payanne semble souvent accueillant. C'est une fois dedans qu'on se souvient que ses pièges rocailleux et ses bugnes retorses sont, une fois encore, au rendez-vous.
A vélo militaire, casque assorti !
A chaque bâton, sa carotte ! A chaque montée, sa descente ! Et les ânes seront bien gardés.
A défaut d'équidés, son chemin fait désormais le bonheur des vélos.
Pour la Grande Traversée, on va attendre quelques semaines, vu tout le blanc que recèle encore le pied du Rogneux.
La sortie orientale des « ânes » : presque une formalité en assisté.
Le premier lacet du chemin militaire : le jalon est posé et le ton, donné. Ne reste plus qu'à apprivoiser ses nombreux petits frères à venir.
Pour l'instant, concentrons-nous déjà sur le meilleur moyen de s'élever de toute la région.
Panorama sur le plus beau village d'Europe, en prime (pour ceux qui ont des yeux là où les poules font des oeufs)
Tous les lacets ne sont pas égaux face aux névés. Du coup, il faudra encore revenir, pour, une nouvelle fois, les défier dans leur intégralité. Pas moyen d'y couper !
Le chemin militaire n'a pas qu'une collection de lacets dans sa besace. Il propose aussi des (semi) replats fort appétissants.
Lacs éphémères et montée (toujours) impossible. Faut vraiment que l'ami Alex vienne s'y essayer un jour, juste pour le confirmer définitivement.
Ils avaient été pronostiqués, ils sont au rendez-vous, ces névés qui ne verront pas juillet.
Trop d'occasions de se mouiller les petons. La cabane du Col de Mille attendra qu'on revienne pour nous présenter ses nouveaux tenanciers.
Le Mont-Brûlé escaladé, il n'y a plus qu'à plonger. Ou presque.
Ciel échevelé et vent à décorner toutes les Hérens du quartier valent bien une petite pensée pour les « forçats » du X-Alps.
L'étroit et vertigineux sentier du sommet de l'Arpalle, doit, lui-aussi, composer avec rides et sillons.
Admirer Comeire et sa Montagne Alternative ne vous prive pas de garder un oeil, voire les deux, sur cet étonnant sentier perché.
Eté comme hiver, une fois le « Basset » franchi, il faut remonter. Quand ce n'est pas en direction du « Brûlé » c'est du côté de la Tête (de la Payanne).
Savoir d'où l'on vient, et choisir où l'on veut aller : les deux préceptes de tout VTTiste inspiré.
Les « petites bleues » sont régulièrement au rendez-vous de nos escapades, en ce début d'été souvent arrosé.
Le revers de Chargerat est aussi le tronçon le plus « Orangina » de tout l'itinéraire. Il faut en permanence gérer et toujours savoir viser.
Des dents, des cols et le chant de la roue libre : les petites joies des dimanches en selle.
Le chemin de la Pierre Avoi n'est pas toujours celui où vous croyez habiter.
Greenland et herbe grasse
Grasse, mais pas que. Copieusement « beusée » aussi. D'où cette petite séance de nettoyage improvisé avec de l'herbe qui n'avait rien demandé.
Drè dans le pentu !
Avec juste ce qu'il faut de ralentisseurs pour ne pas tout lâcher. Ni freins, ni concentration.
Malgré ses souches « anti-coupe », un chemin des Crêtes désormais ravagé.
C'est souvent une bonne idée, ces itinéraires qui passent par la Duay.