Le Levo, comme « l’assisté » en général, possède d’innombrables qualités. Il permet de multiplier les sorties, de rouler avec des jambes fatiguées ou d’avaler du dénivelé comme s’il en pleuvait. Mais, il offre aussi l’opportunité, peut-être de plus en plus d’actualité, de boucler un itinéraire comportant 2’000 mètres de D+, avec des températures frôlant les 48° ressentis, comme ont choisi de la nommer nos voisins « macaronistes » pour parler de cette « caniculette » de début d’été.
Alors, certes, si vous pensez escalader le sentier « militaire » menant à la cabane du Col de Mille en sifflant, passez votre chemin, vous n’avez pas fini de suer, ni de « pulser ». En revanche, si pour contrer ce premier coup de chalumeau estival, vous savez apprécier un petit coup de main, ou plutôt de pédale, vous permettant de persister en selle malgré des pourcents qui s’affolent, commencez à regarder du côté du rayon des « assistés ». Vous n’allez pas être déçus, ni véritablement esseulés, à en croire les récentes statistiques concernant des ventes de deux roues à pédales.
La piscine municipale de Bruson n'a jamais été aussi tentante qu'en ce jour de canicule. Mais non, une fois encore, on ne cèdera pas.
Ecurie du Six Blanc - Croix du Six Blanc, une histoire de pourcents et de puls', assisté ou pas.
Et les derniers mètres avant le chemin de Mille ne sont en rien les plus faciles à vaincre.
Les deux lacets du Z d'entrée en matière : pas une formalité, mais presque avec la nouvelle cassette de 46 et le niveau d'assistance qui va bien.
La suite n'est pas moins dure, juste plus caillouteuse.
Belle vallée ! Non, la plus belle vallée !
Si l'herbage de l'alpage gagne chaque jour des centimètres, le Rogneux peine à en finir avec ses névés mal exposés.
Le chemin militaire qui mène au col de Mille : probablement le meilleur itinéraire à suivre pour tenter d'y accéder sans quitter la selle.
Avec l'altitude, le contraste des saisons se fait plus palpable.
Même pas un regard pour ce plateau de magouilles !
J'aime la chantilly, mais il y a temps, et surtout des outils, pour tout.
Surement pas la meilleure façon de tirer parti des atouts de Sieur Levo. Mais quand il faut, il faut.
D'autant qu'une fois le névé passé, la suite se passe encore et toujours en selle...
... et en puls. Surtout avec le couperet de la batterie en permanence au-dessus de la tête. 2000 mètres de D+, en assisté, ça se gère.
Un peu de fraîcheur inespérée et collante, dans une journée écrasée de chaleur.
Combin & Vélan en point de mire et la terrasse de la cabane et ses bières fraîches, comme objectif rapproché.
Quelle était verte ma vallée ! Pas sûr, sûr que ça va durer.
Le plus gros névé de la journée nous prive momentanément de chemin, mais pas de terrasse.
Les bulles encore en transit entre gorge et estomac, et déjà, le cul vissé sur la selle.
Direction le Mont-Brûlé, aujourd'hui particulièrement bien nommé.
Tant d'aiguilles à admirer, mais aussi beaucoup de dentelle à apprivoiser.
A commencer par ce chemin perché entre Brûlé et vallée.
Peut-être plus la vie, mais encore le chemin devant soi. Y a pire comme perspective pour un vendredi.
Le fameux S du Basset. Ca rentre souvent bien. Ca ressort parfois plus mal.
Contourner le Six-Blanc par le nord : le Chargerat s'en chargera.
En attendant, pour passer la Payanne, faut encore et toujours pédaler.
Savoir d'où l'on vient, c'est bien. Savoir où l'on va, c'est encore mieux !
Si les Planches du fameux col semblent à porter de roues, c'est que l'objectif du Sony y est pour beaucoup.
Après 8 mois d'hiver et de neige, pas sûr que Dame Nature se plaigne de cette soudaine canicule. En tout cas pas, si l'on en croit son explosion florale.
Des Crêtes (d'en Haut) mais surtout des fils. Des ouvrants au droit des chemins, ça serait trop demander ? Ou alors, vous préférez la pince coupante ?
Le fameux tortillard de la forêt des Crêtes. De moins en moins contrariant, à force d'être rouler.
Faut encore savoir y gérer le contrebraquage en entrée de lacets, mais il devient chaque année plus "bike compatible".
A chaque épingle aveugle sa surprise.
Parfois bonne, parfois moins, surtout avec les avant-bras tétanisés par les freinages répétés.
Ca ressemble plus à une sieste qu'à un combat. Mais la chaleur accablante doit y être pour quelque chose.